jeudi 25 décembre 2014

L'Allemagne face au pb démographique

Démographie Allemagne : le pays face à ses défis démographiques

La démographie déclinante et vieillissante de l’Allemagne constitue son principal défi pour les années à venir. Dans cette optique, la situation économique des pays du Sud de l’Europe peut constituer une opportunité.
L’Allemagne présente d’indéniables performances économiques : chômage faible, excédents extérieursrecord et comptes publics sains. Toutefois, il n’en demeure pas moins que les perspectives à plus long terme sont moins positives, notamment de par sa démographie déclinante et sa population vieillissante. Le recours aux populations du Sud de l’Europe semble pouvoir être une solution au moins partielle de court terme à ce problème structurel.
Évolution démographique de l’Allemagne
Les trajectoires démographiques de l’Allemagne et de la France sont divergentes. En effet, les deux pays sont dans des situations radicalement différentes. L’Allemagne est peuplée d’environ 15 millions d’habitants de plus que la France (respectivement 80,5 millions contre 65,5 millions). Toutefois, alors que la France a pu conserver un taux de fécondité satisfaisant, pratiquement suffisant pour garantir la stabilité à long terme de la population, la dénatalité allemande va entraîner une baisse rapide et importante de la population et un vieillissement nettement plus prononcé qu’en France. Dès lors, les projections soulignent qu’en 2045, la France devrait être plus peuplée que l’Allemagne. D’ici 2060, l’Allemagne devrait perdre presque 15 millions d’habitants et avoir une population de 66 millions d’habitants, contre près de 74 millions en France qui en aura gagné 9 millions dans le même temps. Dès lors, en 2060, la part des plus de 65 ans atteindra presque le tiers de la population en Allemagne, contre 27% en France.
 
Les trajectoires divergentes entre ces deux pays sont essentiellement le produit de l’Histoire. En effet, en Allemagne, les générations les plus nombreuses sont celles nées depuis les années 1930 et jusqu’en 1945 (période du nazisme qui correspond à une incitation forte à la natalité). La seconde vague de natalité intervient au milieu des années 1960 avec les enfants issus des générations nées pendant la période nazie. Inversement, en France, les générations des années 1930 sont peu nombreuses. Après la seconde guerre mondiale, alors que le baby-krach intervient en Allemagne, la France entre quant à elle dans la période du baby-boom. La natalité s’estompe ensuite progressivement à partir de la crise des années 1970.
Défi démographique pour l’Allemagne
La situation démographique de l’Allemagne est très dégradée. En effet, le vieillissement accéléré de sa population est directement lié à sa faible natalité. Avec 670.000 naissances par an et 870.000 décès, le pays connaît un déficit de natalité de 200.000 habitants par an. Ainsi, l’Allemagne est dans le trio de tête mondial des pays avec la plus petite proportion de jeunes : seulement 13% de la population a moins de 15 ans et seulement 22% a moins de 25 ans. Avec 18 naissances pour 1.000 habitants, l’Allemagne a un taux de fécondité très faible de 1,36 enfant en moyenne par femme, quand un taux de 2,1 est requis pour assurer le maintien de la population en l’état.
Les conséquences pour l’Allemagne seront majeures. Au-delà des questions de marché du travail (difficulté à accroître le taux d’activité), de capacités productives (difficultés à accroître l’innovation et la productivité) et de soutenabilité de la dette (moindre avec une population plus faible), le principal problème porte sur le poids des dépenses publiques de retraite qui va mécaniquement augmenter. À ce titre, malgré un âge de départ à la retraite qui est déjà passé à 67 ans, ce seuil est d’ores et déjà insuffisant. En effet, les futurs salariés allemands n’auront pas les moyens de satisfaire les besoins de leurs aînés à la retraite. Dès lors, la retraite des allemands semble de plus en plus dépendante de leurs patrimoines accumulés. D’ailleurs, c’est une des raisons (en plus de celle liée au traumatisme de l’hyperinflation de l’entre-deux guerres) qui explique pourquoi les allemands ne souhaitent pas une inflation trop élevée en Europe, car cela dégraderait la valeur de leur patrimoine (”l’euthanasie du rentier” de J.M. Keynes).
Consciente de ce défi, l’Allemagne développe des politiques visant à y faire face. En effet, le pays a multiplié les aides pour rattraper son retard démographique et stopper son déclin. En plus de l’Elterngeld qui est un congé parental d’un an pris en charge par l’État, les deux principales et plus récentes mesures sont la garantie d’une place en crèche ou chez une nourrice pour les enfants de plus d’un an (contre plus de trois ans auparavant), ainsi qu’une prime allant de 100 euros à 150 euros pour les familles qui décident de garder leur enfant elles-mêmes. Si la première mesure est consensuelle (malgré des problèmes pratiques probables à venir dans un pays réputé pour son manque d’infrastructures en la matière), la seconde fait débat au sein de la société allemande. Notons qu’il est également question de diminuer le temps de travail hebdomadaire des femmes ayant un enfant à charge.
La “solution” des chômeurs issus du Sud de l’Europe
L’Allemagne est plutôt encline à aider les jeunes du Sud de l’Europe. La part de cette catégorie de population qui est au chômage a explosé (+50% en 5 ans) avec la crise dans ces pays (EspagneGrèce,ItaliePortugal). Avec plus de 50% des moins de 25 ans au chômage, la Grèce et l’Espagne détiennent les moins bons résultats en la matière, tandis que le chômage des jeunes en Allemagne est de seulement 8% (à titre indicatif, en France le niveau du chômage des jeunes est d’environ 25%). A ce titre, l’Allemagne s’est avérée être une solution contre le chômage pour bon nombre d’étrangers. En effet, ce pays est celui qui compte le plus d’arrivées sur son sol d’étrangers en 2012 avec l’absorption d’un million de migrants, ce qui constitue un record depuis 1995/1996. Entre 2011 et 2012, le nombre de Grecs s’étant installés en Allemagne a bondi de +75%, ainsi que le nombre de Portugais et d’Espagnols (+50%) et d’Italiens (+35%). Au total, ce sont plus de 130′000 Européens du Sud qui ont rejoint l’Allemagne en 2012, et probablement au moins autant en 2013.
La démographie déclinante et la nécessité de trouver de la main d’œuvre dans l’industrie sont à l’origine de cet afflux de populations étrangères. L’essentiel des flux de population est très souvent diplômé car le chômage des diplômés du supérieur est de 20% en Grèce, 17% en Espagne contre seulement 2,5% en Allemagne. Des pays commencent à s’inquiéter car cela implique d’une part, une fuite des cerveaux nécessaires à la “reconstruction” des pays du Sud, et d’autre part, une perte financière en matière de formation qui ne bénéficie pas aux pays d’origine. Au final, le risque global de cette politique est le creusement de l’écart entre l’Europe du Nord (productive et qualifiée) et l’Europe du Sud (qui cumule les problématiques économiques structurelles), ainsi que le risque d’hypothéquer la croissance future des pays d’Europe du Sud, à fortiori si ces populations restent en Allemagne. Parallèlement, l’avantage global est celui lié au rééquilibrage des niveaux de productivité et la diminution du coût du chômage pour les pays d’Europe du Sud avec des populations qui vont passer du statut de chômeur dans leur pays à celui d’employé en Allemagne.
Source : Contrepoints - 09.04.2014

lundi 22 décembre 2014

L'agglomération de Toulouse va atteindre un million d'habitants

Démographie France : l’agglomération de Toulouse dépassera le million en 2017

Les 116 communes de la Grande Agglomération toulousaine gagneront 24% de population d’ici 2040, selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE). Le nombre de personnes de 75 ans ou plus devrait doubler.
Après l’agglomération toulousaine, ou unité urbaine de Toulouse, ses 73 communes et ses 892.115 habitants en 2011 (6e de France), voici le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) de la Grande Agglomération toulousaine.
C’est sur cette nouvelle appellation administrative, approuvée en 2012, que porte la dernière étude de population de l’INSEE. La Grande Agglomération, ce sont 930.000 habitants de 116 communes, toutes situées en Haute-Garonne, et un ensemble plus représentatif de notre évolution économique et sociologique.
En effet, le SCoT met en cohérence l’ensemble des politiques en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux. Il ne se base plus seulement sur une continuité de bâti sur un territoire.
24% d’habitants en plus. En 2040, selon l’INSEE, la Grande Agglomération toulousaine pourrait abriter jusqu’à 1.167.000 habitants, soit près de 240.000 personnes de plus qu’en 2009. Et dès 2017, dans trois ans, la Grande Agglomération compterait un million d’habitants, dans le cas où les hypothèses de projections démographiques se vérifieraient : comportements migratoires inchangés, fécondité stabilisée au niveau de 2007 et progression de l’espérance de vie selon le rythme observé ces dernières années. Entre 2010 et 2040, sa population augmenterait aussi vite que celle de la région Midi-Pyrénées (24%), soit beaucoup plus rapidement qu’en France métropolitaine (13%).
Deux fois plus de personnes âgées de plus de 75 ans. La situation actuelle de la Grande Agglomération toulousaine est atypique en Midi-Pyrénées, avec un nombre de jeunes de moins de 20 ans supérieur à celui des seniors de 60 ans ou plus. Mais l’arrivée aux grands âges de la génération née entre 1945 et 1975 fera évoluer les choses.
En 2040, la Grande Agglomération Toulousaine devrait compter 294.000 habitants de 60 ans ou plus, soit un quart de sa population. En particulier, le nombre de personnes de 75 ans ou plus devrait doubler en trente ans.
L’âge moyen resterait cependant le plus faible de la région. D’ici 2040, la part des 20-39 ans devrait baisser de 33% à 30%. L’âge moyen passerait de 37 ans à 41 ans entre 2007 et 2040 (44,8 ans en Midi-Pyrénées) et demeurerait ainsi parmi les plus bas de la région.
La population de Toulouse ne dépassera pas celle de Lyon en 2020
Toulouse ne passera pas à la 3e place des communes de France en 2020. C’est pourtant ce que les projections de l’INSEE prévoyaient, début 2010. Avec 459.000 habitants intra-muros en 2009 et un gain de 6.000 habitants par an, Toulouse aurait atteint 519.000 habitants en 2020, contre 510.000 environ pour Lyon. Mais la croissance de Lyon a réaccéléré entre 2006 et 2011, explique l’INSEE. Cependant, Toulouse pourrait doubler Lyon d’ici 2030. La ville est en effet trois fois plus vaste que Lyon et sa densité de population est trois fois moins élevée. Son potentiel de gain de population est donc plus important.
Expert : Jean-Philippe Grouthier, directeur de l’INSEE Midi-Pyrénées
Comment les décideurs politiques peuvent-ils utiliser votre étude ?
Les 116 communes de la Grande Agglomération Toulousaine pourraient abriter jusqu’à 1.167.000 habitants en 2040, contre 930.000 en 2009. Cela oblige forcément les décideurs à adapter leur politique. En termes de logement, d’infrastructures de transport. D’autant que nous ne prenons pas en compte forcément le développement de l’aspect économique dans notre étude.
Il y aura deux fois plus de personnes âgées de plus de 75 ans en 2040…
Cela doit forcément avoir un impact sur les politiques publiques. Logements, accessibilité, type de transports en commun. Il faut de l’habitat adapté (ascenseurs). Entre le tramway, le bus et le métro, il faut déterminer les moyens de transport les plus adaptés.
Source : La Dépêche - 07.04.2014

dimanche 7 décembre 2014

Mise au point sur l'orthographe dans les jurys des concours

Bonjour,
En pleine correction de vos DS3, j'ai été encore déçu par la négligence de certains au sujet de l'orthographe. Aussi, j'ai posé la question suivante à Alain Joyeux (correcteur ESCP et concepteur du nouveau programme) :
Alain,
je souhaite savoir si les correcteurs ont des consignes précises au sujet des fautes d'ortho ; j'ai un bon étudiant qui continue à être négligent et qui fait une bonne trentaine de fautes, un autre est pire !! Donc, jusqu'à combien de points en moins ?
Merci.

Voici sa réponse : 

Au delà de 20 fautes, cela peut être jusqu’à 3/4 points de moins. Certains jurés, dont je fais partie, considèrent même qu’un devoir bon sur le fond mais ayant complètement négligé la forme – dont l’orthographe – ne peut pas avoir la moyenne. D’ailleurs, M.Ramanantsoa, DG d’HEC, venu dans notre lycée il y a 2 semaines, l’a rappelé. Pas de bonne note sans orthographe maîtrisée!
Si le devoir est très bon mais avec plus de 20 fautes, je mets 9, jamais plus.
Alain

Dernier numéro d'Alternatives Internationales

Dossier de 15 pages sur le poids de la France aujourd'hui
+ Ukraine, Ebola, carte sur Erasmus...

jeudi 4 décembre 2014

Critéo, exemple de réussite d'une star-up française

Criteo, la start-up qui croît le plus vite en Europe  (source Le Figaro.fr)


Jean-Baptiste Rudelle, PDG de Criteo. Crédits photo: Criteo
INTERVIEW - Avec des ventes en hausse de plus de 200.000% en cinq ans, la pépite française domine le classement Deloitte des entreprises technologiques les plus dynamiques. Sa réussite tient largement à «la qualité des ingénieurs» formés en France, explique son PDG aufigaro.fr.


La France est une mine de start-up high tech, comme le confirme le 12e palmarès annuel de Deloitte sur les entreprises du secteur technologique les plus performantes dans les zones Europe, Moyen-Orient et Afrique. Pour la troisième année d'affilée, l'Hexagone est en pôle position, avec 90 sociétés sélectionnées sur les 500 du palmarès, contre 74 pour le Royaume-Uni et 24 pour l'Allemagne. Dans le top 10 du classement général, figurent trois sociétés françaises. Sewan Communications, spécialisée dans les télécommunications, arrache la 10e place avec une progression de son chiffre d'affaires sur les cinq dernières années de 7833%, tandis que le site Deezer de musique en ligne prend la 7e position (+10.455% de chiffres d'affaires en cinq ans). Et en tête du classement - de très loin - figure la pépite française Criteo, cette société spécialisée dans la publicité en ligne qui se rêve en futur «Google français».
Criteo affiche un taux de croissance de son chiffre d'affaires sur les cinq dernières années de... 202.100%! L'entreprise, créée en 2005, se définit aujourd'hui comme le leader mondial de la publicité «display à la performance», une publicité en ligne ciblée, réalisée à partir de données issues du parcours des internautes. Autrement dit, Criteo tente de prédire le meilleur moment et le meilleur endroit pour leur présenter une bannière qui affiche le produit que les internautes recherchent ou ont déjà recherché sur la toile. En sept ans d'existence, son effectif est passé de 20 à 800 personnes réparties dans 15 bureaux situés en Europe, en Amérique et en Asie-Pacifique. Jean-Baptiste Rudelle, cofondateur et PDG de Criteo, explique au Figaro.fr comment son activité a décollé de manière aussi spectaculaire.

LEFIGARO.FR - Comment parvenez-vous à un taux de croissance aussi vertigineux en pleine crise économique?

Jean-Baptiste RUDELLE - C'est peut être un hasard du calendrier mais il est vrai que nous avons vu un décollage de notre activité en 2008, au début de la crise. Je pense que nous avons un modèle économique qui est bien adapté à la période actuelle. En faisant du marketing à la performance, nous permettons à nos clients de mesurer la rentabilité de leurs investissements en temps réel. C'est donc quelque chose de séduisant pour des annonceurs sous pression, très regardant sur leur investissements publicitaires.
Vous avez choisi de développer votre business à l'international. Etait-ce un choix stratégique?
C'était une volonté dès le démarrage car notre activité était très facile à internationaliser. Si nous étions restés en France, nous n'aurions jamais connu une telle croissance et nous nous serions privés de 95% du potentiel de notre activité.
Vous avez d'ailleurs vécu aux Etats-Unis en vous installant dans la Sillicon Valley…
Il faut savoir que peu de start-up européennes ont réussi aux États-Unis. Le marché est très concurrentiel et il est difficile d'attirer de nouveaux talents en tant qu'entreprises européennes. Pour ce faire, j'ai décidé de me mettre dans la peau d'un Américain, de vivre à l'américaine, de scolariser mes enfants là-bas pour leurs montrer que j'avais réellement envie monter un business à long terme aux Etats-Unis. Même si nous étions déjà rentables, nous avons aussi fait entrer quelques investisseurs américains au capital et pu bénéficier de leurs réseaux.
Vous avez quatre bureaux aux États-Unis, et pourtant Criteo reste français. Pourquoi?
On se définit comme une entreprise globale car nous avons des parts de marché dans le monde entier. En France, ce marché est petit mais il existe quelque chose que vous ne trouverez nulle part ailleurs: la qualité de ses ingénieurs, qui représentent aujourd'hui 40% de mes effectifs. D'ailleurs, nous avons ouvert un nouveau centre de R&D de 10.000 m² au cœur de Paris en juin 2012. Une des clés de notre accélération, c'est que nous investissons massivement dans la R&D. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers et toujours avoir un coup d'avance.
Quels sont vos objectifs pour 2013?
Nous aurons une très forte croissance l'année prochaine. Nous allons continuer à investir en R&D et dans nos centres de calculs. Ensuite, nous devrions embaucher entre 300 et 400 nouvelles personnes. Enfin, nous allons développer nos relations stratégiques avec nos grands partenaires comme Les 3 Suisses, Price Minister, Expedia ou Dell pour ne citer qu'eux. Nous avons d'ailleurs signé un partenariat avec Yahoo! Japon, qui nous a donné un accès exclusif à son inventaire publicitaire.
Avez-vous réfléchi à une introduction en Bourse?
C'est clairement quelque chose de probable mais on veut faire ça au bon moment, en étant bien préparé. Pourquoi pas 2013, on verra... Ce sera en tout cas une étape naturelle dans le parcours de l'entreprise, vu le potentiel que nous avons en terme de croissance.
Selon vous, pourquoi les start-up françaises dans le secteur technologique sont-elles performantes?
C'est un secteur jeune qui a su grandir. Depuis les années 2000, les entrepreneurs qui avaient lancé leur première boîte au milieu des années 1990 ont monté leur deuxième, troisième start-up avec plus d'expérience et de maturité. On a d'ailleurs vu tout un écosystème de serial entrepreneurs se développer et des entreprises plus solides et plus globales se développer. Mais la véritable force de la France reste ses ingénieurs.
Qu'est-ce que vous conseillez aux autres start-up?
Je leur conseille de voir grand, de ne pas avoir peur d'aller à l'international. Les Américains ont réussi, il n'y a pas de raison que nous n'y arrivons pas. En tout cas, j'espère que nous pourrons être une source d'inspiration pour les autres car je pense que c'est en voyant de belles histoires, qu'on a envie de franchir le cap.
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