Les plages de sable fin ne sont pas le seul atout de l’Île Maurice. L’agence de presse Imaz Press Réunion revient sur le régime fiscal particulièrement favorable qui incite les entreprises et les particuliers à s’établir dans le pays.
Si les perspectives d’une imposition à 15 % pour votre société, de charges sociales réduites ou encore de l’absence d’impôt sur la fortune vous mettent l’eau à la bouche, vous feriez bien de considérer l’option mauricienne. Plus de 27 000 sociétés offshore, qui n’ont pas d’activité réelle sur l’île, se sont déjà domiciliées sur place.
La Commission européenne estime que ce genre d’incitations fiscales particulièrement avantageuses et la présence de sièges sociaux d’entreprises en réalité pas implantées sur le territoire sont des conditions pour établir si un pays est un paradis fiscal. La Commission européenne a donc placé Maurice sur la liste noire des paradis fiscaux pour la zone océan Indien. Bien qu’elle se soit engagée à un échange automatique d’informations, l’île est considérée par sept pays de l’Union européenne comme non coopérative sur le plan fiscal.
Une position que réfute Seetanah Lutchmeenaraidoo, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international : “L’île Maurice n’est pas une destination pour ceux qui ont de l’argent mal gagné et veulent le cacher, c’est une destination propre. Nous demandons formellement à Bruxelles de corriger son erreur et de faire justice immédiatement.” Une demande restée sans suite jusqu’à présent.