ECRICOME : analyse de carte

Voici ici quelques éléments d'aide à l'analyse de carte, spécificité de l'épreuve d'hgg à Ecricome.
Sommaire :
1 rappel méthodologique
2 grille d'évaluation
3 grille d'aide d'élaboration d'un brouillon
4 exemples de carte à analyser
5 exemples de sujet corrigé
6 pour aller plus loin

1. RAPPEL DE LA DEMARCHE :
COMPRENDRE LES MECANISMES DE L’ANALYSE DE CARTE
  • Programme et types de sujets :
L’analyse de carte est l’épreuve mineure spécifique de la banque de concours Ecricome. Celle-ci regroupe quelques Ecoles de commerce (KEDGE et NEOMA et depuis 2019 Strasbourg et Rennes). Comme le croquis, il est noté sur 5 points, en complément de la dissertation notée sur 15 points. Les acquis du lycée sont très utiles, car cette épreuve garde les spécificités de tout commentaire de document dans la discipline d’histoire et géographie. Les sujets portent souvent sur les deux années du programme

  • ·      Les sources à connaître

Le jury Ecricome extrait les cartes à analyser d’un certain nombre de sources. Il est conseillé de les consulter afin de se familiariser : en 2016, la carte a été tirée de la revue Moyen-Orient ; en 2015, de l’Atlas des migrants, publié par A.Colin. En 2014 et 2013, la source était l’Atlas du Monde diplomatique. Ainsi, les cartes sont issues, soit de revues, soit d’Atlas généraux, soit d’Atlas thématiques. 

  • L’esprit de l’analyse de carte :

Commenter un document est essentiel pour la discipline d’histoire et géographie. Le métier d’historien s’appuie sur des sources sûres et maîtrisées qui permettent une analyse rigoureuse et critique. Faire une analyse de carte correspond à cette démarche : connaître la valeur de la source, de son auteur, comprendre les informations d’une carte et en dégager une analyse critique. 

  • Les 5 ingrédients d’une bonne analyse de carte

La concision est un point essentiel. L’épreuve est en effet limitée à une page et demi. Il s’agit d’éviter de longues répétitions des informations de la carte qui n’apportent rien, autrement dit la paraphrase. Faire une analyse de plus de deux pages est à éviter absolument dans la mesure où vous prenez le risque d’avoir une note de 1 ou 2 sur 5 de manière quasi certaine.  Le nombre de mots du corrigé proposé est de 440.
 Une introduction qui relie sujet et carte afin de trouver l’intérêt de l’analyse. Chaque carte est associée à un titre qui est le sujet. Comme pour une dissertation, il faut donner le sens du sujet, mais de manière plus courte, puis relier le sujet à la carte elle-même. Pour cela, vous devez « scanner » l’origine de la carte pour valider sa fiabilité. Il ne s’agit pas de répéter la source, l’auteur, la projection, l’échelle… mais de chercher en quoi ce document est légitime pour traiter un sujet. Attention, pour la source, il est nécessaire parfois de différencier la source d’où est tirée la carte (donc plutôt l’auteur) de la (ou des sources) à partir de laquelle la carte a été élaboré. Au final, relier sujet et carte doit vous amener à rechercher l’intérêt de l’analyse ; en quelque sorte, c’est une « petite » problématique. Attention on observe souvent une différence entre le titre de la carte et le sujet.  
L’analyse proprement dite de la carte se fait en une page maximum, structurée en paragraphes, trois de préférence, ou bien deux avec un paragraphe critique ensuite. Cependant, faire quatre paragraphes n’est pas interdit. Chaque paragraphe correspond à un thème, argumenté d’informations issues de la carte et éclairée par des connaissances, en particulier des mots clés. Retenez bien ce triptyque : idée clé-infos documentaires-vocabulaire. Cette technique permet de faire un paragraphe court, de quelques lignes seulement.
Le sens critique est important pour cette épreuve. Vous devez en effet montrer votre capacité à prendre du recul, compléter, voire contredire les informations cartographiques. Dire ce que le document oublie est également important. Souvent, la date de la carte est importante.
Conclure en quelques lignes est enfin nécessaire. Vous devez, en une ou deux phrases, faire le point sur l’intérêt dégagé en introduction. Il faut dire ce qu’apporte la carte sur le sujet ; c’est ce qu’on appelle la portée d’un document.


2 FICHE D’EVALUATION D’ANALYSE DE CARTE (épreuve Ecricome) : barème pour devoir-maison –version 23/01/18

Phase
Etape
CONSIGNES

Objectif

EVALUATION
Evaluation
Introduct°
1.  Présenter le sujet
Il est préférable de commencer par le sujet de la carte ou son contexte


N°1

Relier un sujet, une carte  pour dégager son enjeu

fait en 1er O oui O non


-  .  +
/1



-  .  +
/2


-  .  +
/2
-analyse des termes du sujet
-bornes chrono/espace
= doit être fait mais plus vite qu’une intro de dissertation
O bien O AB/correct
O insuffisant/maladroit
Car…
2 Présenter la carte
-sources/auteur
-nature
-échelle/projection
Il faut évoquer un des points (ou 2, rarement tous) pour donner une valeur scientifique à la carte
O l’essentiel est dit
O trop long
O insuffisant
Car…
3. Intérêt de la carte
- lien entre le sujet et la carte = problème soulevé par le sujet (ce n’est pas une problématique de dissertation mais le sens qu’il faut donner au sujet)
O pertinent
O AB/correct
O insuffisant/non fait
Car…
4. Annonce du plan
Il est préférable d’annoncer rapidement votre plan. Une phrase courte et claire sur les thèmes choisis

fait O oui O trop long O non fait

BILAN
O  Très bien   O Bien   O  Assez bien   O Correct   O à améliorer
Analyse
3
Analyse structurée et argu-mentée…
-plan : de 2 à 4 thèmes
O thèmes : O bien
                  O correct
                  O mal choisis
N°2
Dégager les thèmes utiles qui répondent à cet enjeu

Thèmes : O bien/ AB
                  O correct/inégaux
                  O mal choisis/très mal choisis
Car…
-  .  +
/4
-vocabulaire clé qui donne une compréhension globale de la carte

N°3

Rendre compréhensible la carte
Mots clés attendus :
O bien     O pas assez mis en valeur
                 O pas assez nbx
                 O mal choisis




/3

-arguments issus de la carte
-connaissances qui éclairent les infos de la  carte (attention ne pas faire une dissertation sur le sujet)
N°4
Argumenter par la carte et vos connaissances

Arguments O de qualité
                     O peu/trop nombreux
                     O mal choisis
Car…

Connaissances : O apport précis/utile
                              O apport insuffisant
                              O trop important 
                              O des erreurs
Car…





-  .  +

/3



-  .  +
/3
4 …
critique
-visible directement
-invisible (manque…)

N°5

Critiquer la carte/avoir du recul
O bon esprit critique
O insuffisant/maladroit
O absent
BILAN
O  Très bien   O Bien   O  Assez bien   O Correct   O à améliorer
Conclusion
5 Portée
En quoi la carte répond au sujet ?
N°6
Faire le point sur l’enjeu en une phrase ou deux
O bilan concis et précis
O bilan partiel/trop long/non fait


-  .  +
/2
Forme
Longueur du commentaire                              
                                                                                     
O respect de la norme de 1.5 page
O trop long   O trop court
-  .  +

Style, alinéas
Orthographe



Appré-ciations
/20


3 FICHE D'AIDE AU BROUILLON
Phase
Etape
Détails
Objectif
Cases ci-desssous libres pour rédiger votre analyse de carte en style télégraphique

Intro-duct°
1.  Présenter le sujet
-fait en 1er O oui O non



Relier un sujet, une carte et un enjeu









12











13

-analyse des termes
- bornes chrono/espace
O bien O AB/correct
O insuffisant
2 Présenter la carte
-sources/auteur
-nature
-échelle/projection
-autre
O l’essentiel est dit
O trop long
O insuffisant








3. Intérêt de la carte
- lien entre le sujet et la carte
O pertinent
O AB/correct
O insuffisant/non fait







4. Annonce des 3 thèmes en une phrase


Ana-lyse
3
Analyse structurée et argu-mentée…
-plan : de 2 à 4 thèmes

O thèmes :O bien
                O correct
              O mal choisis

O aucun croisement
Dégager les thèmes utiles

Thème 1

Thème 2

Thème  3

21






-arguments/infos issues de la carte


Argu-menter : exemples













32



33
-connaissances
-vocabulaire clé
-réflexion
Extérieur à la carte
Rendre compré-hensible
la carte
-
-
-





-
-
-
-
-
-
4 …
critique
-visible
-invisible
Critiquer la carte/
avoir du recul           







34
BILAN


Con-
clus°
5 Portée
En quoi la carte-t-elle répond au sujet ?

Ouverture possible







41
Forme

-Soin
-Orthographe

51
52
BILAN GENERAL




4 EXEMPLES DE SUJET : 
Sujet possible lié à une dissertation sur la Chine ou l'Afrique
Sujet possible sur l'Afrique


5 SUJETS CORRIGES

Sujet : La France est-elle toujours une puissance mondiale ? Dissertation sur la France 

CORRIGE


« A mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur ». Dans ses mémoires de guerre, De Gaulle énonce le rôle de puissance mondiale de la France. Aujourd’hui il semble de plus en réduit : inaction en Syrie, conférence sur la paix en Palestine sans aucun résultat… La question de la puissance mondiale est posée par l’analyse de ces deux cartes. La première, issue d’un atlas récent, concerne la répartition géographique des troupes françaises. La seconde, tirée d’un ouvrage récent du fondateur de la revue Conflits, Pascal Gauchon, est plutôt une carte de synthèse sur la France dans le monde. Nous verrons d’abord qu’en effet la France reste une puissance au rayonnement mondial, mais que celui-ci est plutôt euro-africain et que notre pays fait face à de nombreux défis.

            La puissance française reste mondiale. Les indices sont nombreux : bases militaires et soldats présents sur tous les continents, organisation de la francophonie également mondiale… La carte de Gauchon oublie cependant le poste essentiel de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Faite 4 ans avant la conférence de Paris sur le climat, celle-ci est le dernier signe de la capacité de la France à mobiliser la communauté internationale.
            Cependant, la puissance française est plutôt centrée sur l’Europe et l’Afrique. 100% des troupes françaises dans le cadre d’ « Opex » (opérations extérieures) interviennent en Afrique où l’armée est intervenue plus de 50 ans depuis les indépendances, soit quasiment une intervention par an ! Nous avons aussi que les 2/3 des échanges commerciaux sont faits avec des pays européens. Ce sont bien les deux horizons majeurs de la France que notent Gauchon : l’espace européen et l’espace méditerranéo-africain. En particulier, la puissance française parait presque absente des problèmes de l’Asie, continent essentiel aujourd’hui.
            Le maintien de ce niveau de puissance va être difficile pour de nombreuses raisons. Le faible nombre de pays avec le quel nous avons un excédent commercial illustre notre perte de compétitivité et le déclin économique relatif qui contraste avec le dynamisme allemand et déséquilibre le couple franco-allemand. Au-delà de l’échelle européenne, les puissances émergentes contestent les Occidentaux et remettent en question la légitimité du système international et, au premier chef, le monopole du G5 au Conseil de sécurité des Nations Unis (dont la France). Le défi pour la France est de rester une voix crédible dans le monde.


            Ainsi ces deux cartes montrent bien que si les ambitions de la puissance française restent mondiales, la question de ses capacités se posent de plus en plus, d’où le choix historique de la construction européenne qui a toujours été vu par les Français comme un moyen d’exprimer notre puissance. On peut regretter la faiblesse des éléments du « soft power » français qui semble grossir le déclin français alors que, justement, les valeurs et la culture française restent un atout clé de notre puissance.

Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.

Sujet : pollution et croissance : peut-on changer de modèle économique ?

Dissertation éventuelle sur : altermondialisme, l’émergence, transition énergétique…



CORRIGE
Selon l’économiste David Ricardo, les Etats ont intérêts à échanger en renforçant leurs avantages comparatifs et en important des biens produits moins chers ailleurs. Cette théorie est le fondement libéral qui justifie l’extension de la mondialisation. Cette carte issue du quotidien américain Wall Street Journal et tirée des travaux de la fondation Heritage mesure le niveau de liberté dans le monde (à l’exception de quelques Etats faillis comme la Libye ou le Sud-Soudan) selon un classement chiffré allant de moins de 40 (répressif) à plus de 80 (libre). Nous pouvons supposer que l’indice prend en compte de nombreux critères économiques tels que le droit des entreprises, la propriété intellectuelle ou la législation commerciale. Par contre, il est impossible de savoir si des critères politiques soient aussi intégrés, même si l’idée de répression peut le sous-entendre. Il s’agit donc de voir si les Etats au cœur de la mondialisation sont ou pas favorables au libre-échange. Nous verrons que la plupart des économies mondialisées depuis longtemps sont assez libres, qu’elles s’opposent à des puissances émergentes beaucoup plus répressives et, qu’au final, les liens entre mondialisation et liberté sont différents des principes de Ricardo.

            Les pays mondialisés et libéraux correspondent pour l’essentiel à l’Occident, soit l’Europe, l’Amérique du Nord ainsi que l’Australie-Nouvelle-Zélande. S’ajoutent le Japon, les pays d’Afrique australe, quelques pays latino-américains de la façade atlantique, du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Il s’agit de pays extravertis et insérés dans la mondialisation parfois depuis l’ère industrielle.  
            Plus de la moitié des Etats sont considérés par la fondation américaine comme répressifs. C’est le cas de presque tous les Etats asiatiques (Chine, Inde) et africains (Algérie) et des trois principales économies d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine et Venezuela. Ce sont des Etats protectionnistes. Nous savons par exemple que l’Inde refuse d’ouvrir son marché aux produits agricoles étrangers afin de protéger son agriculture.
            Ainsi, mondialisation et liberté économique se semblent pas toujours aller de pair. Si la première génération d’Etats mondialisés semblent pour le libre-échange, c’est beaucoup moins le cas des Etats mondialisés plus récemment à l’image de la Chine. Pourtant au G20 de fin 2016 Xi Jinping s’est fait le défenseur de la mondialisation libérale à l’opposé d’un Trump protectionniste. Par ailleurs, nous savons que de nombreux Etats considérés comme libéraux disposent d’outils juridiques qui permettent de prendre des mesures protectionnistes (exemple : refus de prise de contrôle des ports par une firme de Dubaï).

            Au final, nous pouvons nous interroger sur les critètes retenus par cette fondation américaine. Nous savons que l’Etat chinois contrôle beaucoup de firmes, ce qui est considéré par les Anglo-Saxons comme du capitalisme non libre. La mondialisation est bien issue d’économies différentes, voire opposées. Cette carte, malgré ses défauts, montre parfaitement l’opposition de deux capitalismes : d’une part le capitalisme libéral euro-américain et, d’autre part, le capitalisme d’Etat largement représenté au niveau mondial.

Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.

Sujet : mondialisation et liberté        Dissertation sur : modèle éco, mondialisation...

Selon l’économiste David Ricardo, les Etats ont intérêts à échanger en renforçant leurs avantages comparatifs et en important des biens produits moins chers ailleurs. Cette théorie est le fondement libéral qui justifie l’extension de la mondialisation. Cette carte issue du quotidien américain Wall Street Journal et tirée des travaux de la fondation Heritage mesure le niveau de liberté dans le monde (à l’exception de quelques Etats faillis comme la Libye ou le Sud-Soudan) selon un classement chiffré allant de moins de 40 (répressif) à plus de 80 (libre). Nous pouvons supposer que l’indice prend en compte de nombreux critères économiques tels que le droit des entreprises, la propriété intellectuelle ou la législation commerciale. Par contre, il est impossible de savoir si des critères politiques soient aussi intégrés, même si l’idée de répression peut le sous-entendre. Il s’agit donc de voir si les Etats au cœur de la mondialisation sont ou pas favorables au libre-échange. Nous verrons que la plupart des économies mondialisées depuis longtemps sont assez libres, qu’elles s’opposent à des puissances émergentes beaucoup plus répressives et, qu’au final, les liens entre mondialisation et liberté sont différents des principes de Ricardo.

            Les pays mondialisés et libéraux correspondent pour l’essentiel à l’Occident, soit l’Europe, l’Amérique du Nord ainsi que l’Australie-Nouvelle-Zélande. S’ajoutent le Japon, les pays d’Afrique australe, quelques pays latino-américains de la façade atlantique, du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Il s’agit de pays extravertis et insérés dans la mondialisation parfois depuis l’ère industrielle.  
            Plus de la moitié des Etats sont considérés par la fondation américaine comme répressifs. C’est le cas de presque tous les Etats asiatiques (Chine, Inde) et africains (Algérie) et des trois principales économies d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine et Venezuela. Ce sont des Etats protectionnistes. Nous savons par exemple que l’Inde refuse d’ouvrir son marché aux produits agricoles étrangers afin de protéger son agriculture.
            Ainsi, mondialisation et liberté économique se semblent pas toujours aller de pair. Si la première génération d’Etats mondialisés semblent pour le libre-échange, c’est beaucoup moins le cas des Etats mondialisés plus récemment à l’image de la Chine. Pourtant au G20 de fin 2016 Xi Jinping s’est fait le défenseur de la mondialisation libérale à l’opposé d’un Trump protectionniste. Par ailleurs, nous savons que de nombreux Etats considérés comme libéraux disposent d’outils juridiques qui permettent de prendre des mesures protectionnistes (exemple : refus de prise de contrôle des ports par une firme de Dubaï).

            Au final, nous pouvons nous interroger sur les critères retenus par cette fondation américaine. Nous savons que l’Etat chinois contrôle beaucoup de firmes, ce qui est considéré par les Anglo-Saxons comme du capitalisme non libre. La mondialisation est bien issue d’économies différentes, voire opposées. Cette carte, malgré ses défauts, montre parfaitement l’opposition de deux capitalismes : d’une part le capitalisme libéral euro-américain et, d’autre part, le capitalisme d’Etat largement représenté au niveau mondial.

Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.

Sujet : La poussée de l'euroscepticisme   Dissertation sur l'Union européenne
Source : Atlas des empires, hors-série Le Monde

Sujet : le "soft power" russe
Source : rapport Ramsés 2018.

6 POUR ALLER PLUS LOIN