mardi 5 mars 2013

CORRIGE DU SUJET 1


                            Sujet 1 :      Etat, développement et ingérence en Afrique.
ANALYSE DU SUJET :
Sujet de mise en relation de 3 termes : le sujet porte sur les liens, relations de causalité, d’effets entre l’Etat, le développement et l’ingérence sur l’ens du continent africain ; le sujet permet d’aborder tous les sujets : éco, soc, pol, géopol, hist, cult… Mais le volet hist est ici imp (en raison de l’ancienneté de l’ingérence en Afr) ainsi que les volets éco (dev) et géopol (ingérence) : on peut en effet considérer la colonisation comme une forme d’ingérence. On peut la définir comme l’intervention d’un Etat (ou d’un autre acteur spatial comme firme ou ONG) ds les affaires internes d’un autre Etat ; on peut différencier l’ingérence afr (= intervention d’un Etat afr ds un autre Etat. Parfois cela débouche sur un conflit (on parle de « première guerre mondiale afr » pour les conflits d’Afr centrale) et ingérence extra afr (=intervention d’une puissance eur, occ ou maintenant asiatique). Le lien avec l’Etat est donc au cœur de l’ingérence et au cœur du développement. Celui-ci peut se définir comme la capacité d’un Etat à donner à sa pop un accès aux besoins vitaux (se nourrir, boire) et intellectuels (école) et à les améliorer. On peut aussi distinguer 2 formes d’ingérence : pol et mili, puis éco ; mais les 2 st svt liées. Ainsi développement et ingérence sont tous les deux reliés à l’Etat qui est le centre de ce sujet.
Erreurs à éviter absolument : faire un plan qui sépare les 3 mots ou insister sur un des 3 mots clés ; ne pas différencier les Afriques entre une Afr du Nord aux Etats parfois plurimillénaires comme l’Egypte et des Etats jeunes comme en Afr subsaharienne (moins de 50 ans avec indép du Ghana en 1957) ; avoir une vision trop simpliste : ingérence occ= mal (et oublié les dissensions internes à l’Afr) ; ne pas oublier la multiplicité des acteurs spatiaux (Etat ONG firme) et des échelles.
INTRODUCTION :
-problématique : Pourquoi l’Etat africain a-t-il autant de mal à se mettre en place et à être légitime ? Est-ce l’échec relatif de sa capacité à améliorer la situation de sa population qui est l’effet ou la cause ? De même, l’ingérence est-elle l’effet ou la cause de ce mal développement ? Autrement dit, comment l’Etat afr peut-il se sortir de la spirale mal développement et ingérence ?
PLAN :
I/ L’Etat africain est jeune et manque de légitimité
                A- L’héritage colonial : pb de frontières, Etat-nation svt sans majorité, multiculturalisme afr
                B- L’échec des modèles de développement : causes poli int (corruption…) et éco (termes de l’échange)
                C- Qques exceptions : des Etats anciens (Egypte, Maroc) ou col eur forte (Afr du Sud)
II/ Les années 1990-2000 : inégalités, mal-développement et ingérence
                A- L’ère des PAS implique victimisation, désorganisations des Etats et pbs sociaux
                B-  Accélération de l’ingérence : ext = ONG, ONU, Françafrique… et int = entre pays afr
                C- La décennie perdue à la fois en terme de dév que d’instabilités pol et mili
III/ Les voies de l’Afr pour progresser : concilier Etat de droit et développement pour éviter l’ingérence
                A- Les atouts soc et éco de l’Afr : (jeunesse, atouts éco et terr) et solutions (société civile, démocratie) ; contexte favorable : nouvel intérêt stratégique pour les puissances
                B- Les signes : croissance éco, fin de plusieurs g civiles (CI), démocratisation, intégration régionale
                C – Sud et émergents : Chine, vu comme modèle à suivre ? Quel rôle pour l’Afr du Sud et les autres puiss régionales
CONCLUSION : l’Afrique est jusqu’à présent dans un cercle vicieux où l’ingérence ext ets liée à l’échec des politiques de développement d’Etats souvent peu légitimes. L’ex asiatique montre bien que le développement doit passer par un Etat fort, non contesté et donc efficace. Si la démocratisation est souhaitable, elle doit préalablement s’appuyer sur un niveau de vie décent, bref le développement. A quoi sert de voter si on ne mange à sa faim. Toutes les ingérences (économiques, mais aussi morales et politiques) ne sont efficaces sans développement. Même si les Chinois ne sont pas des altruistes et critiquables, leur financement et la vente de biens peu chers constituent une chance pour les Etats africains. Beaucoup de dirigeants africains l’ont compris. Ainsi dans la spirale Etat failli-mal développement et ingérence, au moins les deux premiers maillons semblent en voie de consolidation ; le dernier, l’ingérence, peut se terminer par une prise de conscience de la part des Africains, des jeunes en particulier, qui à la fois envient et utilisent des produits étrangers, mais aussi défendent leur pays. Plus que jamais la maxime de Robespierre est exacte « personne n’aime les missionnaires armés » !
CROQUIS :
Quels points mettre en valeur ?
1. opposition de deux types d’Etats
-les Etats faillis avec une couleur homogène (noir ou foncée) avec une cohérence géo = « arc de crise » et terrorisme
-les Etats en voie de développement : avec une couleur chaude = « lions africains » et puiss régionales comme l’Afr du Sud et le Nigéria
-des ex de pbs de frontières int : ligne de fracture entre Afr noire chrétienne et aire arabo-musulmane
1. une ingérence variée
-interne à l’Afrique : génocides et « Première Guerre mondiale africaine »
-externe : Puissances occ, ONG, organisations internationales et puissances émergentes avec des flèches qui montrent bien l’origine de l’ingérence qui reste surtout eur

Les notes sont en ligne. Voir aussi consignes pour concours blanc