jeudi 21 janvier 2016

Mise au point sur le DS avec croquis de samedi

Compte-tenu des questions posées sur le croquis, j'ai trouvé et mis ci-dessous l'extrait du rapport du jury 2013 sur le croquis. Au sujet du titre, j'ai envoyé un mail à Alain Joyeux, mais je pense qu'il y a une confusion car le jury indique que le sujet du croquis peut être différent de celui de la dissertation ; par contre, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse recommander de modifier le sujet.
Avant sa lecture, vous devez mettre l'accent sur 3 points :
-la qualité des titres des 3 rubriques, si possible reliés entre eux pour former une phrase. Point clé qu va observer le correcteur en 1er avec le titre du croquis. Ces 3 titres de rubriques peuvent être assez longs et doivent être très visibles.
-la clarté des infos de chaque rubrique : ni trop peu ni trop ! Trouver un équilibre : le plus souvent, 4-6 infos/rubrique peut être suffisant, soit environ 15 infos bien sélectionnées. le rapport 2013 insiste sur la clarté des infos mises en oeuvre. Evitez des textes trop long, sachez aller à l'essentiel. Iici, l'utilisation d'acronymes non définis est autorisée (car évoqués dans la dissertation
-la vision globale que donne le croquis : point clé aussi car il s'agit-là de l'essence du croquis = exprimer une série d'idées, mettre en avant un processus. C'est pour cela que le choix du gradient de fond (avec une série de couleurs) est important dans la mesure où il donne une tonalité au croquis. Dans l'exemple ci-dessous sur le sujet environnemental, la vision est nette : des pollueurs au Nord et des pbs au Sud. Evidemment, cela est caricatural, mais faire un croquis est de toute évidence la simplification de la réalité.
RAPPORT DU JURY
RAPPORT DU JURY 2013 BCE HISTOIRE-GEOGRAPHIE – partie liée au croquis :

En ce qui concerne la carte, rappelons que celle-ci est obligatoire (ce fait est rappelé sur le sujet de l’épreuve) et qu’elle doit comporter un titre, qui n’est pas forcément le libellé du sujet de la dissertation. Notée sur 5 points, elle ne doit pas être pensée comme une simple illustration, mais bien comme un document qui appuie la démonstration. Construite tout au long de l’épreuve (et non dans les minutes qui précèdent le rendu de la copie, comme cela se fait souvent !), elle aide le candidat 7 dans sa réflexion sur les implications spatiales du sujet, en lui évitant des oublis fâcheux, en lui inspirant des dynamiques spatiales pertinentes, des mises en relation fructueuses pour sa démonstration, etc. Elle invite naturellement à la diversification des exemples géographiques. Elle doit être citée à plusieurs reprises et à bon escient dans le corps du texte et surtout ne pas apparaître à la fin de la copie comme un exercice simplement obligatoire. Pour être efficace et faire gagner des points précieux (ceux qui font souvent la différence avec les copies moyennes !), la carte ne doit pas se ramener à un simple « exercice de coloriage ». Son élaboration demande du temps et une certaine pratique (l’investissement sérieux dans cet exercice durant les deux années de préparation se révèle payant). Une carte bien pensée annonce généralement une bonne dissertation. Inversement, les mauvaises copies sont presque toutes appuyées sur des cartes indigentes ou médiocres. Les candidats doivent bien comprendre que, plus encore que l’introduction, la carte est le premier contact visuel que le correcteur a avec la copie. C’est une raison de plus pour la soigner, ce qui ne signifie pas pour autant que l’on attend du candidat de faire montre de talents exceptionnels de dessinateur. Il faut néanmoins penser à apporter son petit matériel le jour du concours (crayons de couleurs variés, feutres fins en lieu et place de gros marqueurs, etc.), afin de ne pas la réaliser avec les seuls moyens du bord. Le choix des informations à cartographier, les dynamiques qui y sont représentées, la pertinence des figurés (ronds et flèches proportionnels à l’importance des phénomènes par exemple) ou encore l’ordonnancement de la légende sont décisifs. Les figurés traduisent tantôt des faits statiques, tantôt des dynamiques sur le temps long par le jeu sur l’épaisseur des traits, leurs couleurs, leur orientations, etc. Certains candidats maîtrisent très bien la connaissance de la sémiologie graphique au point par exemple de savoir enclaver des ronds proportionnels de couleurs différentes afin de montrer des évolutions sur le temps long Une bonne carte est le produit de choix judicieux et raisonnés, car tout ne peut être représenté. Par exemple, il est inutile d’y faire figurer tous les noms de pays. Certaines cartes sont littéralement surchargées et illisibles. La légende ne doit pas dépasser une page recto. En aucun cas elle ne doit se poursuivre sur le verso de la page de légende ! Elle doit être hiérarchisée et claire. Si beaucoup de cartes restent très moyennes et peu efficaces, en laissant notamment de grands vides (contrastant quelquefois avec des légendes fleuves !), certaines en revanche témoignent d’une très bonne maîtrise technique et d’un excellent niveau d’analyse. Surtout, la carte doit refléter étroitement le sujet proposé et ne pas donner l’impression d’être réutilisable pour un tout autre sujet, comme en témoigne par exemple l’absence très fréquente de titre... En appui à la carte, il est toujours possible d’intégrer dans le corps du texte de petits graphiques (courbes, histogrammes) ou croquis de mémoire. Cette possibilité très peu utilisée est souvent utile. Son usage est néanmoins rendu difficile par le temps imparti.
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