vendredi 28 décembre 2012

Reconfiguration du fichier d'Hélène sur Afro opitimisme et afro-pessimisme


Afro-optimisme.
-Croissance du PIB + 6.5%/an en moyenne depuis 2000’s, déjoue les pronostics afro pessimistes de rechute à cause de la hausse des prix alimentaires et de la baisse de la demande en matière premières.
-Le monde G Nzambie : intégration à l’économie mondiale, + forte résilience face à la crise, croissance PIB : insuffisante pour résoudre la pauvreté endémique, mais a permis de préparer le terrain pour des investissements. ↗ IDE : Chine : 1,45Mi $ en Afrique en 2009. Présence chinoise : permet le développement d’infrastructures, de certains secteurs.
Intégration économique sous le modèle européen →renforce la coopération et la coordination régionale, avancée progressive vers un marché unique.
-Article de : Papa Modou Diouf : 04/11 : étude de Columbia Journalism Review : intitulée Hiding the Real Africa : dénonce le fait qu’une famine, un conflit en Afrique fait la une du monde occidental mais pas d’intérêt pour les progrès.
BM : a publié un livre « Yes African can ».
Banque Africaine de développement basée à Tunis : a publié « L’Afrique dans 50 ans, vers une croissance inclusive» : croissance d’un taux sans précédent, persistance de famines, maladies : il faut attendre qques décennies avant qu’il y ait un réel progrès sur la société.
Calestous Juma : professeur à Harvard : formation d’une classe moyenne →moins riche mais impulse une dynamique politique + économique positive. L’Afro pessimisme doit être dépassé pour réaliser des progrès, il maintient l’immobilité.
-Terangaweb : l’Afrique des idées. Afro pessimisme découle du paternalisme occidental. Afro-optimisme = émergence, discours financier et entrepreneurial qui favorise la confiance : favorable à la « bourgeoisie mondialisée ».
La richesse tirée de l’émergence finira par profiter à tous, après l’émergence vient la convergence (discours libéral).
- Leridon : L’Afrique va bien. Bcp  de changements passés inaperçus depuis 2000. Croissance Afrique 2011 = 7% : l’Afrique tire la croissance mondiale.
Explosion démographique : continent + jeune et 2050 : + nombreux.
Réaction des pouvoirs publics, associations, pays occidentaux contre le sida (regroupe +1/2 malades du monde), trithérapie de + en + accessible et gratuite.
Certes : Zimbabwe, RDC, Darfour, Somalie … pas démocratique. Mais : Bénin, Afrique du Sud : alternance démocratique, pacifique, élections libres.  +1/2 pays africains = libres et démocratiques selon les institutions internationales.
Fréderic De Klerk et Nelson Mandela ont stoppé l’apartheid, De Klerck a libéré Mandela, a fait des élections libres en 1993, les a perdu, Mandela a pris le pouvoir.
-H Bourgues : ancien président de Radio France internationale, de TF1.  L’Afrique n’attend pas.  Sarkozy : l’Homme Africain n’est pas assez rentré dans l’histoire, voulait avoir des relations différentes et abandonner la Françafrique.
Montée en puissance des BRICS →investissent en Afrique, pas d’intérêt pour les droits de l’Homme, mais intérêt éco.
Profite des évolutions technologiques : internet + numérique.
France peut utiliser la francophonie pour essayer d’établir avec 1/3 des pays à l’ONU des valeurs communes cultures, langue. Nécessité d’accorder de l’importance à la francophonie : les africains se plaignent que ce sont les français qui négligent la langue.
Afro-pessimisme.
-lieu de violences, problèmes sanitaires, pb éducation, infrastructures.
 -LE MONDE, G Nzambie : Spécialisation dans le secteur primaire : croissance tributaire de                    l’exportation de matières premières : non stable, ne permet pas l’investissement  à long terme. Instabilité politique : partage des richesses, démocratie.
Nécessité de redéfinir la place de l’Afrique dans les institutions internationales.
-Terangaweb : Afrique incapable de dégager de la main d’œuvre du secteur primaire vers le secondaire/tertiaire. Dirigeants corrompus et asservis à l’occident. Source de l’afro-pessimisme : pas de solution au sous-développement, impuissance.
Croissance moyenne des pays africains cache les énormes disparités entre les exportateurs de pétrole et de gaz (ex : Angola : 20% de croissance du PIB en 2007) et les pays en crise (ex : Zimbabwe, contraction de -7% PIB en 2007).
Peu d’impact social des taux de croissance.
Economies émergentes non diversifiées : à la merci de tout retournement de marché.
Inégalités se creusent. Ecart entre les attentes d’une pop massive jeune et la réalité : chômage, sphère politique de l’ancienne génération (ex : Algérie de Bouteflika ou du Zimbabwe de Mugabe : indépendance).
Si l’Afrique veut se diriger vers un développement pérenne, il faut que sa croissance soit endogène, et qu’elle étouffe ses conflits internes.