Vu des États-Unis. “America”, une revue française pour tenter de comprendre les AméricainS
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The New Yorker s’intéresse au trimestriel français America, qui a pour objectif d’expliquer aux Français les États-Unis sous la présidence TrumP;
Lancée au printemps, la revue America a déjà été vendue à près de 100 000 exemplaires en France. “Un magazine qui aide les lecteurs français à donner un sens aux États-Unis”, d’après The New Yorker,
référence de la presse américaine intriguée par ce projet. Le
trimestriel, conçu par les journalistes François Busnel (“La Grande
Librairie”, France 5) et Éric Fottorino (hebdomadaire “Le 1”), paraîtra
jusqu’à la prochaine élection présidentielle américaine, en 2020.
Le directeur de la rédaction, François Busnel, explique au New Yorker avoir réalisé pendant l’élection de 2016 que beaucoup d’écrivains américains qu’il connaissait avaient perçu ce que les experts politiques ont ignoré. “Tout le monde disait : ‘Hillary va l’emporter’, retrace-t-il. Mais quand je lisais John Irving, Donald Ray Pollock, Russell Banks, Jim Harrison, ils me racontaient l’inverse : une Amérique un peu désenchantée, un peu délaissée, qui depuis le 11-Septembre ne sait plus où elle vit.” La priorité d’America est donc donnée à ces écrivains, qu’ils soient américains ou français.
“Nous essayons de transmettre aux lecteurs français que l’Amérique est un pays bien plus complexe qu’on ne le croyait, expose François Busnel au magazine américain. Il y a des côtés fantastiques, des côtés cauchemardesques, mais essayons de comprendre.”
Le prochain numéro d’America sera en vente en décembre.
Le directeur de la rédaction, François Busnel, explique au New Yorker avoir réalisé pendant l’élection de 2016 que beaucoup d’écrivains américains qu’il connaissait avaient perçu ce que les experts politiques ont ignoré. “Tout le monde disait : ‘Hillary va l’emporter’, retrace-t-il. Mais quand je lisais John Irving, Donald Ray Pollock, Russell Banks, Jim Harrison, ils me racontaient l’inverse : une Amérique un peu désenchantée, un peu délaissée, qui depuis le 11-Septembre ne sait plus où elle vit.” La priorité d’America est donc donnée à ces écrivains, qu’ils soient américains ou français.
Légèrement anachronique et incroyablement bien informé
Le premier numéro présentait ainsi des textes de Colum McCann, Louise Erdrich et Ta-Nehisi Coates, ainsi qu’un grand entretien avec la romancière Toni Morrison. Le troisième numéro, paru en septembre, se focalise sur le FBI, “miroir cruel des démons de l’Amérique”, selon la revue. “La vision de ce magazine sur l’Amérique se révèle à la fois légèrement anachronique (beaucoup de vagabonds et de road trips) et incroyablement bien informée”, juge The New Yorker.“Nous essayons de transmettre aux lecteurs français que l’Amérique est un pays bien plus complexe qu’on ne le croyait, expose François Busnel au magazine américain. Il y a des côtés fantastiques, des côtés cauchemardesques, mais essayons de comprendre.”
Le prochain numéro d’America sera en vente en décembre.
Source
The New Yorker
New York
www.newyorker.com