Sommaire :
1 rappel méthodologique
2 grille d'évaluation
3 grille d'aide d'élaboration d'un brouillon
4 exemples de carte à analyser
5 exemples de sujet corrigé
6 pour aller plus loin
1. RAPPEL DE LA DEMARCHE :
COMPRENDRE LES MECANISMES DE L’ANALYSE DE CARTE
- Programme
et types de sujets :
- · Les sources à connaître
Le jury Ecricome extrait les cartes à analyser d’un certain nombre de sources. Il est conseillé de les consulter afin de se familiariser : en 2016, la carte a été tirée de la revue Moyen-Orient ; en 2015, de l’Atlas des migrants, publié par A.Colin. En 2014 et 2013, la source était l’Atlas du Monde diplomatique. Ainsi, les cartes sont issues, soit de revues, soit d’Atlas généraux, soit d’Atlas thématiques.
- L’esprit
de l’analyse de carte :
Commenter un document est essentiel pour
la discipline d’histoire et géographie. Le métier d’historien s’appuie sur des
sources sûres et maîtrisées qui permettent une analyse rigoureuse et critique. Faire
une analyse de carte correspond à cette démarche : connaître la valeur de la
source, de son auteur, comprendre les informations d’une carte et en dégager
une analyse critique.
- Les 5 ingrédients d’une bonne analyse de carte
La concision est un point essentiel. L’épreuve est en effet limitée à une page et demi.
Il s’agit d’éviter de longues répétitions des informations de la carte qui
n’apportent rien, autrement dit la paraphrase. Faire une analyse de plus de
deux pages est à éviter absolument dans la mesure où vous prenez le risque
d’avoir une note de 1 ou 2 sur 5 de manière quasi certaine. Le nombre de mots du corrigé proposé est de
440.
Une
introduction qui relie sujet et carte afin de trouver l’intérêt de l’analyse.
Chaque carte est associée à un titre qui est le sujet. Comme pour une
dissertation, il faut donner le sens du sujet, mais de manière plus courte,
puis relier le sujet à la carte elle-même. Pour cela, vous devez
« scanner » l’origine de la carte pour valider sa fiabilité. Il ne
s’agit pas de répéter la source, l’auteur, la projection, l’échelle… mais de chercher
en quoi ce document est légitime pour traiter un sujet. Attention, pour la
source, il est nécessaire parfois de différencier la source d’où est tirée la
carte (donc plutôt l’auteur) de la (ou des sources) à partir de laquelle la
carte a été élaboré. Au final, relier sujet et carte doit vous amener à
rechercher l’intérêt de l’analyse ; en quelque sorte, c’est une
« petite » problématique. Attention on observe souvent une différence entre le titre de la carte et le
sujet.
L’analyse proprement dite de la carte se fait en une
page maximum, structurée en paragraphes, trois de préférence, ou bien deux avec un paragraphe critique ensuite.
Cependant, faire quatre paragraphes n’est pas interdit. Chaque paragraphe
correspond à un thème, argumenté d’informations issues de la carte et éclairée
par des connaissances, en particulier des mots clés. Retenez bien ce
triptyque : idée clé-infos documentaires-vocabulaire. Cette technique
permet de faire un paragraphe court, de quelques lignes seulement.
Le sens critique est important pour cette
épreuve. Vous devez en effet montrer votre capacité à
prendre du recul, compléter, voire contredire les informations cartographiques.
Dire ce que le document oublie est également important. Souvent, la date de la
carte est importante.
Conclure en quelques lignes est enfin nécessaire. Vous devez, en une ou deux phrases, faire le point
sur l’intérêt dégagé en introduction. Il faut dire ce qu’apporte la carte sur
le sujet ; c’est ce qu’on appelle la portée d’un document.
2 FICHE D’EVALUATION
D’ANALYSE DE CARTE (épreuve Ecricome) : barème pour devoir-maison –version
23/01/18
Phase
|
Etape
|
CONSIGNES
|
Objectif
|
EVALUATION
|
Evaluation
|
Introduct°
|
1.
Présenter le sujet
|
Il
est préférable de commencer par le sujet de la carte ou son contexte
|
N°1
Relier un sujet, une
carte pour dégager son enjeu
|
fait
en 1er O oui O non
|
-
. +
/1
-
. +
/2
-
. +
/2
|
-analyse des termes du sujet
-bornes chrono/espace
=
doit
être fait mais plus vite qu’une intro de dissertation
|
O
bien O AB/correct
O
insuffisant/maladroit
Car…
|
||||
2 Présenter la carte
|
-sources/auteur
-nature
-échelle/projection
Il
faut évoquer un des points (ou 2, rarement tous) pour donner une valeur
scientifique à la carte
|
O
l’essentiel est dit
O
trop long
O
insuffisant
Car…
|
|||
3. Intérêt de la carte
|
-
lien entre le sujet et la carte = problème
soulevé par le sujet (ce n’est pas
une problématique de dissertation mais le sens qu’il faut donner au sujet)
|
O
pertinent
O
AB/correct
O
insuffisant/non fait
Car…
|
|||
4. Annonce du plan
|
Il
est préférable d’annoncer rapidement votre plan. Une phrase courte et claire
sur les thèmes choisis
|
fait
O oui O trop long O non fait
|
|||
BILAN
|
O
Très bien O Bien O
Assez bien O Correct O à améliorer
|
||||
Analyse
|
3
Analyse structurée et argu-mentée…
|
-plan : de 2 à 4 thèmes
O
thèmes :
O bien
O correct
O mal choisis
|
N°2
Dégager les thèmes utiles qui répondent à cet enjeu
|
Thèmes : O bien/ AB
O correct/inégaux
O mal choisis/très mal choisis
Car…
|
-
. +
/4
|
-vocabulaire clé qui donne une
compréhension globale de la carte
|
N°3
Rendre compréhensible la carte
|
Mots clés attendus :
O bien O pas assez mis en valeur
O pas assez nbx
O mal choisis
|
/3
|
||
-arguments issus de la carte
-connaissances qui éclairent
les infos de la carte (attention ne
pas faire une dissertation sur le sujet)
|
N°4
Argumenter par la carte et vos connaissances
|
Arguments O de qualité
O peu/trop nombreux
O mal choisis
Car…
Connaissances : O apport précis/utile
O apport
insuffisant
O trop
important
O des erreurs
Car…
|
-
. +
/3
-
. +
/3
|
||
4 …
critique
|
-visible
directement
-invisible
(manque…)
|
N°5
Critiquer la carte/avoir du recul
|
O bon esprit critique
O insuffisant/maladroit
O absent
|
||
BILAN
|
O
Très bien O Bien O
Assez bien O Correct O à améliorer
|
||||
Conclusion
|
5 Portée
|
En quoi la
carte répond au sujet ?
|
N°6
Faire le point sur l’enjeu en une
phrase ou deux
|
O bilan concis et précis
O bilan partiel/trop
long/non fait
|
-
. +
/2
|
Forme
|
Longueur
du commentaire
|
O respect de la norme de 1.5 page
O trop long O trop court
|
-
. +
|
||
Style,
alinéas
Orthographe
|
|||||
Appré-ciations
|
/20
|
3 FICHE D'AIDE AU BROUILLON
Phase
|
Etape
|
Détails
|
Objectif
|
Cases ci-desssous libres pour rédiger
votre analyse de carte en style télégraphique
|
|
||
Intro-duct°
|
1. Présenter le sujet
|
-fait en 1er O oui O non
|
Relier
un sujet, une carte et un enjeu
|
|
12
13
|
||
-analyse des termes
- bornes chrono/espace
O bien O AB/correct
O insuffisant
|
|||||||
2
Présenter la carte
|
-sources/auteur
-nature
-échelle/projection
-autre
O l’essentiel est dit
O trop long
O insuffisant
|
|
|||||
3.
Intérêt de la carte
|
- lien entre le sujet et la carte
O pertinent
O AB/correct
O insuffisant/non fait
|
|
|||||
4.
Annonce des 3 thèmes en une phrase
|
|
|
|||||
Ana-lyse
|
3
Analyse
structurée et argu-mentée…
|
-plan : de 2 à 4 thèmes
O thèmes :O bien
O correct
O mal choisis
O aucun croisement
|
Dégager
les thèmes utiles
|
Thème 1
|
Thème 2
|
Thème 3
|
21
|
-arguments/infos issues de la
carte
|
Argu-menter :
exemples
|
|
|
|
32
33
|
||
-connaissances
-vocabulaire clé
-réflexion
Extérieur à la carte
|
Rendre compré-hensible
la carte
|
-
-
-
|
-
-
-
|
-
-
-
|
|||
4
…
critique
|
-visible
-invisible
|
Critiquer
la carte/
avoir
du recul
|
|
34
|
|||
BILAN
|
|
|
|||||
Con-
clus°
|
5
Portée
|
En quoi la carte-t-elle répond au sujet ?
Ouverture possible
|
|
41
|
|||
Forme
|
|
-Soin
-Orthographe
|
|
51
52
|
|||
BILAN GENERAL
|
|
|
4 EXEMPLES DE SUJET :
Sujet possible lié à une dissertation sur la Chine ou l'Afrique
Sujet possible sur l'Afrique
5 SUJETS CORRIGES
Sujet : La France est-elle toujours une puissance mondiale ? Dissertation sur la France
CORRIGE
« A mon sens, la France ne
peut être la France sans grandeur ». Dans ses mémoires de guerre, De
Gaulle énonce le rôle de puissance mondiale de la France. Aujourd’hui il semble
de plus en réduit : inaction en Syrie, conférence sur la paix en Palestine
sans aucun résultat… La question de la puissance mondiale est posée par
l’analyse de ces deux cartes. La première, issue d’un atlas récent, concerne la
répartition géographique des troupes françaises. La seconde, tirée d’un ouvrage
récent du fondateur de la revue Conflits, Pascal Gauchon, est plutôt une carte
de synthèse sur la France dans le monde. Nous verrons d’abord qu’en effet la
France reste une puissance au rayonnement mondial, mais que celui-ci est plutôt
euro-africain et que notre pays fait face à de nombreux défis.
La puissance française reste
mondiale. Les indices sont nombreux : bases militaires et soldats présents
sur tous les continents, organisation de la francophonie également mondiale… La
carte de Gauchon oublie cependant le poste essentiel de membre permanent du
Conseil de sécurité des Nations Unies. Faite 4 ans avant la conférence de Paris
sur le climat, celle-ci est le dernier signe de la capacité de la France à
mobiliser la communauté internationale.
Cependant, la puissance française
est plutôt centrée sur l’Europe et l’Afrique. 100% des troupes françaises dans
le cadre d’ « Opex » (opérations extérieures) interviennent en
Afrique où l’armée est intervenue plus de 50 ans depuis les indépendances, soit
quasiment une intervention par an ! Nous avons aussi que les 2/3 des
échanges commerciaux sont faits avec des pays européens. Ce sont bien les deux
horizons majeurs de la France que notent Gauchon : l’espace européen et
l’espace méditerranéo-africain. En particulier, la puissance française parait
presque absente des problèmes de l’Asie, continent essentiel aujourd’hui.
Le maintien de ce niveau de
puissance va être difficile pour de nombreuses raisons. Le faible nombre de
pays avec le quel nous avons un excédent commercial illustre notre perte de
compétitivité et le déclin économique relatif qui contraste avec le dynamisme
allemand et déséquilibre le couple franco-allemand. Au-delà de l’échelle
européenne, les puissances émergentes contestent les Occidentaux et remettent
en question la légitimité du système international et, au premier chef, le
monopole du G5 au Conseil de sécurité des Nations Unis (dont la France). Le
défi pour la France est de rester une voix crédible dans le monde.
Ainsi ces deux cartes montrent bien
que si les ambitions de la puissance française restent mondiales, la question
de ses capacités se posent de plus en plus, d’où le choix historique de la
construction européenne qui a toujours été vu par les Français comme un moyen
d’exprimer notre puissance. On peut regretter la faiblesse des éléments du
« soft power » français qui semble grossir le déclin français alors
que, justement, les valeurs et la culture française restent un atout clé de
notre puissance.
Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.
Sujet :
pollution et croissance : peut-on changer de modèle économique ?
Dissertation
éventuelle sur : altermondialisme, l’émergence, transition énergétique…
CORRIGE
Selon
l’économiste David Ricardo, les Etats ont intérêts à échanger en renforçant
leurs avantages comparatifs et en important des biens produits moins chers
ailleurs. Cette théorie est le fondement libéral qui justifie l’extension de la
mondialisation. Cette carte issue du quotidien américain Wall Street Journal et
tirée des travaux de la fondation Heritage mesure le niveau de liberté dans le
monde (à l’exception de quelques Etats faillis comme la Libye ou le Sud-Soudan)
selon un classement chiffré allant de moins de 40 (répressif) à plus de 80
(libre). Nous pouvons supposer que l’indice prend en compte de nombreux
critères économiques tels que le droit des entreprises, la propriété
intellectuelle ou la législation commerciale. Par contre, il est impossible de
savoir si des critères politiques soient aussi intégrés, même si l’idée de
répression peut le sous-entendre. Il s’agit donc de voir si les Etats au cœur
de la mondialisation sont ou pas favorables au libre-échange. Nous verrons que
la plupart des économies mondialisées depuis longtemps sont assez libres,
qu’elles s’opposent à des puissances émergentes beaucoup plus répressives et,
qu’au final, les liens entre mondialisation et liberté sont différents des
principes de Ricardo.
Les pays mondialisés et libéraux
correspondent pour l’essentiel à l’Occident, soit l’Europe, l’Amérique du Nord
ainsi que l’Australie-Nouvelle-Zélande. S’ajoutent le Japon, les pays d’Afrique
australe, quelques pays latino-américains de la façade atlantique, du
Moyen-Orient et d’Asie centrale. Il s’agit de pays extravertis et insérés dans
la mondialisation parfois depuis l’ère industrielle.
Plus de la moitié des Etats sont
considérés par la fondation américaine comme répressifs. C’est le cas de
presque tous les Etats asiatiques (Chine, Inde) et africains (Algérie) et des
trois principales économies d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine et Venezuela.
Ce sont des Etats protectionnistes. Nous savons par exemple que l’Inde refuse
d’ouvrir son marché aux produits agricoles étrangers afin de protéger son
agriculture.
Ainsi, mondialisation et liberté
économique se semblent pas toujours aller de pair. Si la première génération
d’Etats mondialisés semblent pour le libre-échange, c’est beaucoup moins le cas
des Etats mondialisés plus récemment à l’image de la Chine. Pourtant au G20 de
fin 2016 Xi Jinping s’est fait le défenseur de la mondialisation libérale à
l’opposé d’un Trump protectionniste. Par ailleurs, nous savons que de nombreux
Etats considérés comme libéraux disposent d’outils juridiques qui permettent de
prendre des mesures protectionnistes (exemple : refus de prise de contrôle
des ports par une firme de Dubaï).
Au final, nous pouvons nous
interroger sur les critètes retenus par cette fondation américaine. Nous savons
que l’Etat chinois contrôle beaucoup de firmes, ce qui est considéré par les
Anglo-Saxons comme du capitalisme non libre. La mondialisation est bien issue
d’économies différentes, voire opposées. Cette carte, malgré ses défauts,
montre parfaitement l’opposition de deux capitalismes : d’une part le
capitalisme libéral euro-américain et, d’autre part, le capitalisme d’Etat
largement représenté au niveau mondial.
Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.
Sujet : mondialisation et liberté Dissertation sur : modèle éco, mondialisation...
Selon
l’économiste David Ricardo, les Etats ont intérêts à échanger en renforçant
leurs avantages comparatifs et en important des biens produits moins chers
ailleurs. Cette théorie est le fondement libéral qui justifie l’extension de la
mondialisation. Cette carte issue du quotidien américain Wall Street Journal et
tirée des travaux de la fondation Heritage mesure le niveau de liberté dans le
monde (à l’exception de quelques Etats faillis comme la Libye ou le Sud-Soudan)
selon un classement chiffré allant de moins de 40 (répressif) à plus de 80
(libre). Nous pouvons supposer que l’indice prend en compte de nombreux
critères économiques tels que le droit des entreprises, la propriété
intellectuelle ou la législation commerciale. Par contre, il est impossible de
savoir si des critères politiques soient aussi intégrés, même si l’idée de
répression peut le sous-entendre. Il s’agit donc de voir si les Etats au cœur
de la mondialisation sont ou pas favorables au libre-échange. Nous verrons que
la plupart des économies mondialisées depuis longtemps sont assez libres,
qu’elles s’opposent à des puissances émergentes beaucoup plus répressives et,
qu’au final, les liens entre mondialisation et liberté sont différents des
principes de Ricardo.
Les pays mondialisés et libéraux
correspondent pour l’essentiel à l’Occident, soit l’Europe, l’Amérique du Nord
ainsi que l’Australie-Nouvelle-Zélande. S’ajoutent le Japon, les pays d’Afrique
australe, quelques pays latino-américains de la façade atlantique, du
Moyen-Orient et d’Asie centrale. Il s’agit de pays extravertis et insérés dans
la mondialisation parfois depuis l’ère industrielle.
Plus de la moitié des Etats sont
considérés par la fondation américaine comme répressifs. C’est le cas de
presque tous les Etats asiatiques (Chine, Inde) et africains (Algérie) et des
trois principales économies d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine et Venezuela.
Ce sont des Etats protectionnistes. Nous savons par exemple que l’Inde refuse
d’ouvrir son marché aux produits agricoles étrangers afin de protéger son
agriculture.
Ainsi, mondialisation et liberté
économique se semblent pas toujours aller de pair. Si la première génération
d’Etats mondialisés semblent pour le libre-échange, c’est beaucoup moins le cas
des Etats mondialisés plus récemment à l’image de la Chine. Pourtant au G20 de
fin 2016 Xi Jinping s’est fait le défenseur de la mondialisation libérale à
l’opposé d’un Trump protectionniste. Par ailleurs, nous savons que de nombreux
Etats considérés comme libéraux disposent d’outils juridiques qui permettent de
prendre des mesures protectionnistes (exemple : refus de prise de contrôle
des ports par une firme de Dubaï).
Au final, nous pouvons nous
interroger sur les critères retenus par cette fondation américaine. Nous savons
que l’Etat chinois contrôle beaucoup de firmes, ce qui est considéré par les
Anglo-Saxons comme du capitalisme non libre. La mondialisation est bien issue
d’économies différentes, voire opposées. Cette carte, malgré ses défauts,
montre parfaitement l’opposition de deux capitalismes : d’une part le
capitalisme libéral euro-américain et, d’autre part, le capitalisme d’Etat
largement représenté au niveau mondial.
Source : S.BOYER, JL DONNADIEU, V.ORTIZ et H.STROUK, Manuel de cartes. Histoire, géographie, géopolitique du monde contemporain, Studyrama, 2017.
Sujet : La poussée de l'euroscepticisme Dissertation sur l'Union européenne
Source : Atlas des empires, hors-série Le Monde
Sujet : le "soft power" russe
Source : rapport Ramsés 2018.