Législatives au Japon: la coalition de Shinzo Abe donnée largement victorieuse
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe au siège de son parti, le LDP, à Tokyo, le 22 octobre 2017.REUTERS/Kim Kyung-Hoon
La
coalition menée par le parti conservateur du Premier ministre japonais
Shinzo Abe a remporté ce dimanche les deux tiers des sièges de la
Chambre basse du Parlement, selon des estimations de la télévision
publique NHK. La coalition formée par le Parti libéral-démocrate (PLD,
droite) de Shinzo Abe et le parti Komeito (centre droit) a remporté au
moins 310 des 465 sièges lors d'élections législatives anticipées.
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Cette victoire offre à Shinzo Abe quatre années supplémentaires pour tenter de réviser la Constitution pacifiste, écrite d’une main américaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il veut rendre au Japon « sa grandeur » et toute « sa souveraineté », en révisant l’article 9 de la Constitution qui interdit au Japon le recours à la guerre pour résoudre des conflits.
Aux yeux de la droite nationaliste proche de Shinzo Abe, la Constitution écrite par le vainqueur américain est une humiliation, car elle refuse au Japon le droit de faire la guerre. Cette même droite nationaliste est pourtant pro-américaine et elle accepte que le Japon soit protégé par le parapluie nucléaire américain.
Shinzo Abe a déjà réinterprété la Constitution pour permettre une plus grande intégration de l’armée japonaise dans la stratégie américaine. Depuis cinq ans Shinzo Abe tente de persuader les Japonais d’accepter une révision, sans succès jusqu’ici malgré les tirs de missile nord-coréens. Une majorité de Japonais tiennent à leur Constitution comme à la prunelle de leurs yeux, car dans le domaine de la sécurité, ils ne font pas confiance à leur dirigeant.
Cette victoire offre à Shinzo Abe quatre années supplémentaires pour tenter de réviser la Constitution pacifiste, écrite d’une main américaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il veut rendre au Japon « sa grandeur » et toute « sa souveraineté », en révisant l’article 9 de la Constitution qui interdit au Japon le recours à la guerre pour résoudre des conflits.
Aux yeux de la droite nationaliste proche de Shinzo Abe, la Constitution écrite par le vainqueur américain est une humiliation, car elle refuse au Japon le droit de faire la guerre. Cette même droite nationaliste est pourtant pro-américaine et elle accepte que le Japon soit protégé par le parapluie nucléaire américain.
Shinzo Abe a déjà réinterprété la Constitution pour permettre une plus grande intégration de l’armée japonaise dans la stratégie américaine. Depuis cinq ans Shinzo Abe tente de persuader les Japonais d’accepter une révision, sans succès jusqu’ici malgré les tirs de missile nord-coréens. Une majorité de Japonais tiennent à leur Constitution comme à la prunelle de leurs yeux, car dans le domaine de la sécurité, ils ne font pas confiance à leur dirigeant.