COMPTE-RENDU DE REUNION
DU JURY ESSEC –janvier 2014
Intervenant :
Jean KOGEJ (historien)
Fonctionnement
du jury : plusieurs
correcteurs ; pas de double jury. Choix par le Pt Jean KODGE de 4
sujets avec un ordre, mais choix final de la direction de l’Ecole. Les copies
sont mélangées par lot de 20 copies.
Conseils généraux pour les
étudiants :
-analyse
rigoureuse du libellé du sujet, ms le jury ne cherche pas des libellés
complexes : « la difficulté d’un sujet ne doit pas être sur sa
formulation, mais sur la réalité qu’il recouvre »
-pour tous les sujets :
montrer toutes ses dimensions, hist, géo, éco et géopol. Le jury
affectionne les sujets transversaux, car ils demandent une maîtrise des 2
années de préparation et sanctionnent les éventuelles impasses. Rappel :
seules 5 puissances peuvent tomber : les EU, la Chine, le Japon, l’Inde et
la France. On a ensuite des sujets plutôt continentaux : l’Afrique…
-objectif
du jury : évaluer la capacité à penser un monde complexe
-la
dissertation doit avoir 4 qualités : elle doit être structurée,
argumentée, nuancée et intelligente.
-pour
le plan : « pas de religion » ; exemple : un plan
chronologique n’est pas interdit dès que le sujet porte sur au moins une
génération (20 ans), mais il comporte le risque de n’être que descriptif (et
non analytique). Mais, si le candidat réserve une sous-partie d’analyse pour
chaque partie, la dissertation peut être réussie. A l’inverse, un plan
thématique présage une bonne réflexion, mais il peut aussi oublier les éléments
descriptifs nécessaires à la compréhension d’un sujet.
-le
rôles des documents : on peut les ignorer ; ne pas les utiliser
n’est pas du tout sanctionné, par contre, ils forment une aide à
l’interprétation du sujet ; cela est utile pour bien le cerner et ainsi
éviter les erreurs de lecture du libellé du sujet.
Erreurs classiques des étudiants :
1.
Tirer le sujet vers un corrigé-type d’un autre sujet, proche, mais qui
n’est pas exactement le même = prise de risques élevée !
2.
Multiplier les références ; il est préférable de les sélectionner pour
leur importance historique. Trop de citations encombre la clarté du
raisonnement .
Questions du public (professeurs d’HGG de CPGE) :
Serge
Boyer : schéma ?
Réponse
de JK : l’absence du croquis est une différence avec HEC et l’absence de
l’analyse de carte avec Ecricom. Choix de l’Essec d’une dissertation séche qui
n’exclue pas la possibilité de faire un schéma qui est un élément de
valorisation de la copie. Par contre, il est inutile de les multiplier et il
est nécessaire de bien les relier au reste de la copie.
SB :
L’orthographe ?
Réponse
de JK : tout est une question de niveau ; si qques fautes sont
admises, un nb élevé et une expression déficiente sont sanctionnés. La solution est la relecture de la copie à la
fin de l’épreuve.
SB :
quelle sanction ?
Réponse
JK : pas de chiffrage précis donné comme consigne aux correcteurs.
SB :
quelles consignes précises de l’Essec en terme
de moyenne et d’écart-type ?
Réponse
JK : moyenne de 10 environ avec au moins 25% au dessus de 12 et écart-type
de 3.
SB :
longueur type d’une copie ?
Réponse :
oui, 8 semble un minimum pour une bonne copie ; parfois, des copies +
courtes (6 pages), mais pb d’argumentation déficiente. En fait, norme pour une
belle copie = 10 pages.
Question
d’une autre collègue : les nouveaux programmes vont-ils impulser des
différences ?
Réponse
JK : oui, mais déjà évolution vers
plus de sujets contemporains.