jeudi 30 janvier 2014

FIAT est-elle toujours un firme européenne ?

Fiat Chrysler Automobiles: adieu l'Italie et vive la mondialisation fiscale!

AUTOMOBILE
La nouvelle Chrysler 200, sur base Fiat, présentée à Detroit en janvier 2014
La nouvelle Chrysler 200, sur base Fiat, présentée à Detroit en janvier 2014
Alain-Gabriel Verdevoye  |   -  463  mots
Fiat Chrysler Automobiles aura son siège fiscal en Grande-Bretagne et sera domicilié aux Pays-Bas. Pas de sentiment pour la vieille firme turinoise, qui a absorbé l'américain Chrysler.
Un nouveau constructeur est né. Fiat Chrysler Automobiles aura son siège fiscal en Grande-Bretagne et son siège légal aux Pays-Bas. "E viva l'Italia"! Les actions de FCA seront cotés principalement à New York et secondairement à Milan   L'ex-groupe transalpin fait dans l'acculturation mondialiste, c'est-à-dire américanisée. Visiblement, chez Fiat, on fait peu de sentiment et on aurait même tendance à oublier ses racines... Malgré les marques célèbres dans son portefeuille (Alfa Romeo, Maserati, Ferrari...)
Le nouveau consortium est issu de Fiat et de Chrysler, dont le piémontais détient officiellement 100% depuis le 21 janvier 2014, suite à la transaction de 4,35 milliards de dollars (3,35 milliards d'euros) pour le rachat des 41,46% du capital qui manquaient au turinois.

Même chose pour les activités industrielles

FCA n'est pas une première. Fiat avait déjà fait la même chose à l'automne dernier avec ses activités hors automobile (poids-lourds, cars et bus, matériel agricole, de construction et de travaux publics) également transformées en société de droit hollandais domiciliée fiscalement au Royaume-Uni. Au moins Fiat a-t-il dans l'automobile (en partie) gardé son nom! Car les activités non automobiles ont pris carrément le nom de la filiale américaine et s'appellent désormais CNH Industrial. Exit le patronyme du groupe fondateur.
La nouvelle société Fiat Chrysler Automobiles, dirigée opérationnellement par Sergio Marchionne,  tire il est vrai ses profits de... la branche américaine qui bénéficie du boom de l'automobile outre-Atlantique. Un paradoxal retour des choses. Car c'était Fiat qui avait sauvé la firme du Michigan en 2009, année où celle-ci a été placée sous la sauvegarde de la loi américaine sur les faillites (Chapitre XI).
L'annonce du nouveau nom et de la création du nouveau constructeur n'efface pas la... désillusion des investisseurs, suite à des résultats financiers 2013 inférieurs aux attentes ainsi qu'à l'annonce que le consortium ne verserait pas de dividende. Hors exceptionnels, le bénéfice net pour l'ensemble de l'année s'est établi à 943 millions d'euros, alors que le consensus d'analystes tablait sur 1,07 milliard.

Médiocres résultats pour Fiat

Chrysler, dont les résultats sont intégrés à ceux de sa maison-mère, a dégagé un bénéfice net de 2,76 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros)  pour l'année (+65%) et un chiffre d'affaires en hausse de 9,7% à 72,14 milliards (55 milliards d'euros).
Sans Chrysler, Fiat aurait été en revanche déficitaire à hauteur de 911 millions d'euros. Soit une perte supérieure à celle de 2012 (787  millions). Le chiffre d'affaires de Fiat (sans Chrysler) n'est que de 35,6 milliards d'euros. En Amérique latine, où il est traditionnellement le numéro un au Brésil, le constructeur a gagné 619 millions (en  opérationnel). Mais, en Europe, il en a perdu 470 millions!
Source : La Tribune.fr, le 30 janvier 2014.

mercredi 29 janvier 2014

Ouvrage de Maxime LEFEBVRE, diplomate et professeur à l'I.E.P. de Paris

Voici les références de l'ouvrage qui j'ai beaucoup utilisé (surtout pour le chapitre 37). Livre sorti en 2013 et publié chez Armand Colin.

mardi 28 janvier 2014

Hartz, conseiller de Hollande ?

L'ancien DRH de Gerhard Schröder ne conseillera pas Hollande

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
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Peter Hartz, à Braunschweig (Allemagne) en 2007.
L'Elysée a démenti, mardi 28 janvier, des informations de la presse allemande selon lesquelles Peter Hartz, le père des réformes du marché du travail allemand sous le mandat du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, était appelé àconseiller le président français.
« François Hollande l'a reçu il y a deux mois à sa demande pour un entretien informel d'une heure et pour l'inviter à un colloque », a déclaré le conseillerpolitique du président français, Aquilino Morelle, en marge d'une visite enTurquie« C'est du grand n'importe quoi. Si à chaque fois que le président de la République croise quelqu'un pour parler emploi, le type devient son conseiller, alors on n'en a pas fini », a assuré au Monde une source à l'Elysée.

Le quotidien régional Saarbrücker Zeitung écrivait, mardi matin, que Peter Hartz pourrait conseiller le président François Hollande. Selon des informations du journal de l'Etat régional de Sarre, Peter Hartz aurait déjà été reçu par la présidence française en novembre 2013. L'ancien conseiller du chancelier Gerhard Schröder a refusé de donner les détails de son entretien avec François Hollande.

En visite en France à la fin de janvier, Peter Hartz a recontré plusieurs responsables français, dont le ministre du travail, Michel Sapin, et la ministre de la santé, Marisol Touraine. Il a également rencontré le président du Medef, Pierre Gattaz, le président du groupe BNP Paribas, Baudoin Prot, des représentants de syndicats de salariés et le député UMP Bruno Le Maire.
LE DRH LE PLUS CÉLÈBRE D'EUROPE
Peter Hartz, ancien membre du directoire du constructeur automobileVolkswagen, avait été chargé en 2002 par Gerhard Schröder de présenter une série de réformes du marché du travail allemand. Son fameux « Agenda 2010 »avait profondément remanié l'Etat-providence allemand pour remettre au travail une Allemagne plombée par le chômage.
Dix ans après sa mise en place, plus de 4,5 millions d'Allemands continuent d'êtredes « Hartz IV Empfänger » : c'est-à-dire des bénéficiaires de la quatrième loi Hartz, la plus contestée, qui fusionne l'aide aux chômeurs de longue durée (plus de douze mois) avec l'aide sociale. L'équivalent des RMistes français.
Porté aux nues par Gerhard Schröder à partir de 2002, Peter Hartz a eu une gloire de courte durée. En 2005, le DRH le plus célèbre d'Europe doit démissionner à la suite d'une affaire de corruption. Pendant dix ans, il a offert un « superbonus » de 200 000 euros par an à Klaus Volkert, le représentant d'IG Metall chez Volkswagen, et près de 400 000 euros à la maîtresse brésilienne de celui-ci. Condamné en 2007 à deux ans de prison avec sursis et 576 000 euros d'amende, Peter Hartz rend, quelques mois plus tard, la croix fédérale du mérite reçue cinq ans plus tôt.
Source : LeMonde.fr, le 28 janv 2014

samedi 25 janvier 2014

Compte-rendu de réunion du jury d'HGG de l'ESSEC (24 janvier 2014)

COMPTE-RENDU DE REUNION DU JURY ESSEC –janvier 2014
Intervenant : Jean KOGEJ (historien)
Fonctionnement du jury : plusieurs  correcteurs ; pas de double jury. Choix par le Pt Jean KODGE de 4 sujets avec un ordre, mais choix final de la direction de l’Ecole. Les copies sont mélangées par lot de 20 copies. 
Conseils généraux pour les étudiants :
-analyse rigoureuse du libellé du sujet, ms le jury ne cherche pas des libellés complexes : « la difficulté d’un sujet ne doit pas être sur sa formulation, mais sur la réalité qu’il recouvre »
-pour tous les sujets : montrer toutes ses dimensions, hist, géo, éco et géopol. Le jury affectionne les sujets transversaux, car ils demandent une maîtrise des 2 années de préparation et sanctionnent les éventuelles impasses. Rappel : seules 5 puissances peuvent tomber : les EU, la Chine, le Japon, l’Inde et la France. On a ensuite des sujets plutôt continentaux : l’Afrique…
-objectif du jury : évaluer la capacité à penser un monde complexe
-la dissertation doit avoir 4 qualités : elle doit être structurée, argumentée, nuancée et intelligente.
-pour le plan : « pas de religion » ; exemple : un plan chronologique n’est pas interdit dès que le sujet porte sur au moins une génération (20 ans), mais il comporte le risque de n’être que descriptif (et non analytique). Mais, si le candidat réserve une sous-partie d’analyse pour chaque partie, la dissertation peut être réussie. A l’inverse, un plan thématique présage une bonne réflexion, mais il peut aussi oublier les éléments descriptifs nécessaires à la compréhension d’un sujet.
-le rôles des documents : on peut les ignorer ; ne pas les utiliser n’est pas du tout sanctionné, par contre, ils forment une aide à l’interprétation du sujet ; cela est utile pour bien le cerner et ainsi éviter les erreurs de lecture du libellé du sujet.
Erreurs classiques des étudiants :
1. Tirer le sujet vers un corrigé-type d’un autre sujet, proche, mais qui n’est pas exactement le même = prise de risques élevée !
2. Multiplier les références ; il est préférable de les sélectionner pour leur importance historique. Trop de citations encombre la clarté du raisonnement .
Questions du public  (professeurs d’HGG de CPGE) :
Serge Boyer : schéma ?
Réponse de JK : l’absence du croquis est une différence avec HEC et l’absence de l’analyse de carte avec Ecricom. Choix de l’Essec d’une dissertation séche qui n’exclue pas la possibilité de faire un schéma qui est un élément de valorisation de la copie. Par contre, il est inutile de les multiplier et il est nécessaire de bien les relier au reste de la copie.
SB : L’orthographe ?
Réponse de JK : tout est une question de niveau ; si qques fautes sont admises, un nb élevé et une expression déficiente sont sanctionnés.  La solution est la relecture de la copie à la fin de l’épreuve.
SB : quelle sanction ?
Réponse JK : pas de chiffrage précis donné comme consigne aux correcteurs.
SB : quelles consignes précises de l’Essec en terme  de moyenne et d’écart-type ?
Réponse JK : moyenne de 10 environ avec au moins 25% au dessus de 12 et écart-type de 3.
SB : longueur type d’une copie ?
Réponse : oui, 8 semble un minimum pour une bonne copie ; parfois, des copies + courtes (6 pages), mais pb d’argumentation déficiente. En fait, norme pour une belle copie = 10 pages.
Question d’une autre collègue : les nouveaux programmes vont-ils impulser des différences ?

Réponse JK : oui, mais déjà évolution  vers plus de sujets contemporains.

mardi 21 janvier 2014

Le retour des langues régionales en France ?

Les langues régionales font de la résistance
Bretons, Occitans, Basques et autres restent attachés à leurs langues régionales.
21/1/14 - 10 H 18
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Même si la pratique a pu connaître des hauts et des bas, un peu partout la relève semble aujourd’hui assurée.
AVEC CET ARTICLE

PLUS DE 1 000 EMPLOIS LIÉS À LA LANGUE BRETONNE

 « Aujourd’hui, 200 000 personnes parlent breton », estime Fulup Jacq, directeur de l’Office public de la langue bretonne. « Il y a deux groupes : les “anciens” et de plus en plus de jeunes de moins de 20 ans », précise-t-il. Mais « entre ces deux classes d’âge, il y a un vide ». C’est la génération des années 1980. À l’époque, les écoles bilingues, Diwan, n’en étaient qu’à leurs prémices.
Désormais, plus de 15 000 enfants de « tous milieux sociaux » y sont scolarisés dans 146 communes. À l’évidence, il y a une réappropriation de la langue. « En 2012, l’Observatoire des pratiques linguistiques a identifié 1 300 emplois nécessitant de parler breton », dans l’enseignement, mais aussi les services à la personne âgée, les médias et le monde associatif, poursuit Fulup Jacq. Et 3 000 adultes suivent des cours chaque semaine. Même s’il ne s’agit que d’une minorité, quelques prêtres célèbrent des messes en breton en milieu urbain et l’évêché de Vannes s’est récemment engagé à diffuser cette langue.
Dans le même temps, « l’utilisation du breton par les collectivités locales s’est fortement développée », se réjouit Fulup Jacq. Enfin, les nombreuses émissions en breton diffusées par France 3, France Bleu et « Brezhoweb », webTV reconnue par le CSA, en font une langue de plus en plus vivante.
Son avenir n’en est pas assuré pour autant. « Le breton est encore classé par l’Unesco parmi les langues menacées d’extinction », rappelle Fulup Jacq.

UN REGAIN D’INTÉRÊT POUR L’OCCITAN

Les chiffres sur le nombre de personnes parlant l’occitan en France varient selon les études, avec une fourchette allant de quelques dizaines de milliers à plusieurs millions. Une enquête minutieuse récemment publiée par l’Institut d’études occitanes des Hautes-Pyrénées aboutit cependant à l’estimation de 110 000 locuteurs capables aujourd’hui de soutenir une conversation spontanée en occitan, et d’environ 1,2 million de non-locuteurs plus ou moins imprégnés de notions d’occitan. Selon la même étude, si le dispositif actuel de transmission ne s’améliore pas, on comptera en 2030 moins de 15 000 personnes parlant encore vraiment occitan.
La langue connaît pourtant un regain d’intérêt depuis une dizaine d’années. En Midi-Pyrénées, à la rentrée 2013, 19 établissements proposaient une immersion linguistique à 860 élèves (contre 15 établissements et 770 enfants en 2012). Dans une cinquantaine de classes, les cours de la maternelle à la sixième­ sont même assurés en occitan, avec une introduction progressive du français à partir du CE1.
 « On constate que de plus en plus d’étrangers ou de gens venant d’autres régions s’inscrivent dans nos écoles, ce qui leur permet de mieux découvrir notre territoire », souligne Gaëlle Pujol, administratrice de la Fédération des calandrettas (écoles occitanes – NDLR) de Midi-Pyrénées. Enfin, à Toulouse, les quarante associations occitanes réunies depuis 1989 au sein du collectif Convergéncia occitana sont particulièrement actives. Elles ont déjà obtenu le bilinguisme des plaques de rues et l’annonce des stations en occitan dans le métro.

UN PROFOND ANCRAGE EN ALSACE

En Alsace, il n’est pas rare d’entendre des conversations en dialecte chez son boulanger ou dans le bus. Selon une enquête d’Ed Institut pour l’Office pour la langue et la culture d’Alsace (Olca), 43 % des adultes maîtrisaient la langue régionale en 2012, seuls 25 % ne la comprenant pas du tout.
Cette pratique est surtout vivace chez les plus âgés – 74 % des plus de 60 ans – mais on la retrouve néanmoins chez un quart des 30-44 ans. Elle est en revanche marginale chez les jeunes, moindre dans les grandes villes, et les parents ne la transmettent que très peu : seuls 2 % des moins de 5 ans parleraient alsacien. L’Olca, qui mène notamment des concours de slam en alsacien, constate néanmoins depuis quelque temps un regain d’intérêt.
La particularité de cette langue est qu’elle se nourrit de plusieurs dialectes dont la base commune est l’allemand. Du coup, il n’y a pas d’école en alsacien, mais 22 000 élèves en classes bilingues allemand-français dans les premier et second degrés. Et les grands journaux régionaux ont tous des pages en allemand. L’alsacien, lui, trouve plutôt à s’exprimer dans le secteur culturel et des loisirs. France 3 Alsace propose ainsi des émissions culinaires ou de débat en dialecte et France Bleu Alsace se double d’une station France Bleu Elsass. Enfin, le Bas-Rhin compte 140 troupes de théâtre dialectal.

AU PAYS BASQUE, LES ÉCOLES BILINGUES DÉCOLLENT

En France, le nombre de bascophones recule. Il est aujourd’hui de 21,4 % contre 28 % en 1991, selon l’enquête sociolinguistique réalisée en 2011 pour l’Office public de la langue basque. 
 « Mais chez les plus jeunes, le basque est en progrès ces quinze dernières années », relève l’enquête. Actuellement, plus de la moitié (51,9 %) des 16-24 ans bilingues ont appris le basque à l’école ou dans les cours d’adultes – en 1991, la plupart avaient acquis la langue à la maison – et leurs motivations sont identitaires. Dans les écoles bilingues et les écoles par immersion, « les effectifs ne cessent de s’accroître, avec 8 604 élèves à la rentrée 2012 contre 6 617 en 2007 », observe Sébastien Castet, secrétaire d’Euskal Konfederazioa, qui fédère les associations de promotion de la langue basque. Autre signe révélateur : quand les deux membres sont bascophones ou bilingues d’origine, neuf couples sur dix transmettent la langue à leurs enfants. La « relève » semble donc assurée.
Cela étant, la langue reste parlée surtout en famille et entre amis, très peu encore dans les services municipaux (8,3 %) et dans les services de santé (3,5 %). C’est l’attachement des Basques à leur « pays » et les grandes fêtes culturelles telles que « Herri Urrats », rassemblant jusqu’à 60 000 personnes chaque année au profit des ikastolak (écoles basques), qui contribuent à diffuser et à perpétuer la langue.

LE CORSE RÉSISTE DANS LES VILLAGES

En ce début d’année, une « malencontreuse erreur » a fâché les habitants de Lumio, en Haute-Corse : lors du remplacement des panneaux de signalisation placés à l’entrée de la commune, la graphie en langue corse (Lumiu) avait été oubliée, dans une île où le nom des communes s’écrit toujours dans la langue vernaculaire, en dessous du français. Même si la pratique du corse connaît un lent déclin amorcé par une rupture dans sa transmission depuis le milieu du siècle dernier, près de la moitié de la population insulaire adulte, soit environ 90 000 personnes, déclarait, lors du recensement de 1999, s’exprimer en corse avec des proches.
Un usage toujours très vivace, voire omniprésent, dans les villages de l’île, mais plus rare dans les villes. Les jeunes insulaires entendent de moins en moins dans leur foyer la langue de leurs ancêtres. C’est généralement par le seul biais de l’école qu’ils apprennent le corse : hors filières bilingues – qui se sont multipliées ces dernières années –, trois heures hebdomadaires d’enseignement spécifique sont proposées en primaire et en secondaire.
La langue corse est également mise en valeur par les médias insulaires. À la demande de ces derniers, soucieux de renouveler leurs effectifs de journalistes corsophones, et en partenariat avec l’École supérieure de journalisme de Lille, l’Université de Corse a d’ailleurs lancé l’été dernier un diplôme « Journalisme, média et corsophonie ».
Source : La Croix.com, le 21  janvier 2013

mercredi 15 janvier 2014

Airbus


Airbus vole de record en record de commandes


AÉRONAUTIQUE
C'est la 12e année consécutive que les livraisons d'appareils sont en hausse.
C'est la 12e année consécutive que les livraisons d'appareils sont en hausse.

latribune.fr  |   -  335  mots
Le constructeur européen a annoncé avoir décroché 1.503 commandes nettes en 2013, établissant ainsi la meilleure performance commerciale de l’histoire de l’aéronautique
Après Boeing, c'est à Airbus de battre des records. L'avionneur européen n'a jamais reçu autant de commandes qu'en 2013. Il établit ainsi un nouveau record historique avec 1.609 commandes brutes  et 1.503 commandes après annulation. Boeing est loin derrière,  avec 1.355 commandes nettes, deuxième meilleur résultat de son histoire.
L'avionneur de Seatle a toutefois gardé la première place, prise à Airbus en 2012, en termes de livraisons d'avions commerciaux ayant remis 648 appareils à ses clients, devant les 626 du constructeur européen. C'est la 12e année consécutive que les livraisons d'appareils sont en hausse, 2013 dépasse ainsi l'objectif initial fixé, de même que le record établi en 2012 (588).
L'équivalent de 8 années de productions
Le carnet de commandes à la fin 2013 s'établissait à un record de 5.559 avions, soit l'équivalent de huit années de production. Boeing comptait 5.080 avions en commande dans ses résultats publiés le 6 janvier.
"La transformation de notre société en une organisation plus simple, plus souple et plus réactive, est manifestement en bonne voie. Nos cadences de production sont plus élevées que jamais et nos produits, leaders du marché, enregistrent des niveaux record de ventes", s'est félicité Fabrice Brégier, PDG d'Airbus.
Répondre à la demande du trafic passager
Depuis plusieurs années, le trafic passagers est en hausse de 5% par an, entraînant une importante demande. À tel point qu'Airbus envisage d'augmenter encore la cadence de production des moyens-courriers.
"Si le marché reste positif, si les clients ont besoin de plus d'avions, nous serions stupides de ne pas augmenter la cadence", a estimé Fabrice Brégier. Le PDG d'Airbus préfère toutefois rester prudent en cas de baisse de demande :
"Ce que je ne veux pas ce sont des hauts et des bas, ce n'est bon ni pour nous ni pour l'industrie."
Son concurrent américain, Boeing, doit porter sa production du moyen-courrier 737, le rival de l'A320, à 42 par mois cette année et veut passer à 47 en 2017, une cadence sans précédent dans l'industrie.
Source : La Tribune.fr, le 15 janvier 2014

lundi 13 janvier 2014

Venue du directeur de l'Ecole de Grenoble

Je vous rappelle que Monsieur FIORINA, Directeur de l'ESC GRENOBLE viendra faire une présentation de son école, demain, mardi 14 janvier à 16 heures en salle Vidéo.
mot de Me D'Auxion

dimanche 12 janvier 2014

Cartes sur l'Union européenne

Pour vos révisions, pensez à utiliser le site internet de Pierre Verluise, Diploweb.com. Démonstration avec une série de cartes : http://www.diploweb.com/-Union-europeenne,35-.html


vendredi 3 janvier 2014

Info média : sortie du n°21 de la revue CARTO

Excellent numéro avec un dossier sur l'Iran, 4 pages sur les perspectives européennes pour 2014; l'internationalisation du yuan, les classes moyennes en Am latine
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