Sortie du Grand dossier n°36 de la revue Diplomatie consacrée à l'Union européenne
Voici sa couverture et le sommaire. Prix 10 euros 95
Très utile et riche.
Auteur : Serge Boyer, professeur agrégé d'histoire-géographie ; activités : IUFM, auteur de manuels scolaires, d'articles dans la revue "Espace Prépas" ; participat° aux jurys de CAPES, ECRICOME, TBS et GEM ; en CPGE dep 2009. Auteur du manuel de 1ère année sorti en mai 2017 (Studyrama) et réédité en 2021 comme le Dictionnaire Illustré ainsi que de deux manuels de commentaires de cartes (épreuve Ecricome). Chargé de cours à la TSE et de TD à l'Université J.Jaurès.
ONGLET GENERAL
- PROGRESSION
- Tableau DD TR
- DM
- CORRIGE DE DS
- METHODE
- Nouvelle Epreuve GEM
- ECRICOME : analyse de carte
- PUISSANCES
- BIOGRAPHIES
- OCEANS
- CPI
- DEMOCRATIE
- THEORIES AUTEURS
- Les mots du POPULISME
- CROQUIS : conseils et exemples
- DD Singapour
- Asie TR
- Asie DD
- Doc INDE
- Doc CHINE
- Doc JAPON
- AUTOMOBILE
- SCENARIOS
- Mots des VILLES
- RUSSIE
- 100 MOTS CLES du Moy-Orient
- DD Moy-Or-Afr Nd
- TR Moy-Or-Afr Nd
- SCHEMAS
- TR Am latine
- TR Etats-Unis
- DD Etats-Unis
- DD Brésil
- Doc Etats-Unis
- Trame de fond AFR
- France-Afrique
- Doc Afrique
- DD Rwanda
- TR Afrique
- Doc EUR : ex de la POLOGNE et UKRAINE
- L'UE, antiempire ?
- Trame de fond Europe
- Europe DD
jeudi 29 décembre 2016
dimanche 18 décembre 2016
info média : documentaire sur Poutine
Sur France 2 documentaire très intéressant sur Poutine avec des intervenants majeurs tels que Hélène Carrère d'Encausse ou Hubert Védrine.
A voir en replay jusqu'à la semaine prochaine car il explique en profondeur le durcissement de la politique russe vis-à-vis des puissance occidentales
A voir en replay jusqu'à la semaine prochaine car il explique en profondeur le durcissement de la politique russe vis-à-vis des puissance occidentales
mercredi 14 décembre 2016
La crise syrienne en 5 dates (source : La tribune)
Des révoltes populaires aux bombardements d'Alep, la tragédie syrienne en cinq dates
Alep, symbole de la rébellion syrienne est en train de
tomber sous les bombardements de l'aviation russe et syrienne ainsi que
les assauts de multiples milices et groupes armés. Selon l'historien
spécialiste du Moyen-Orient Jean-Pierre Filiu, Daech serait le grand
vainqueur de cette bataille bien plus que Bachar-el Assad comme il l'explique sur son blog hébergé par le Monde :
Des manifestants d'origine kurde protestent contre le président Bashar al-Assad dans la ville de Qamishli, le 15 avril 2011. Crédits : Ho New/Reuters
A la suite des printemps arabes survenus notamment en Tunisie en Libye et en Egypte, des manifestations et révoltes éclatent à Damas. Des adolescents accusés d'écrire des slogans contre le régime dans la ville de Deraa sont arrêtés et torturés. Ces pratiques ont provoqué des vagues d'indignation dans tout le pays. C'est le moment du "printemps syrien", mais les soulèvements populaires vont rapidement être réprimés par les forces de l'ordre qui tirent à balle réelle. Assad propose alors une série de mesures afin d'apaiser les manifestants comme la création de partis politiques et une possible fin de l'état d'urgence en place depuis 48 ans. Un mois plus tard les manifestations se multiplient et la répression grandit. Des centaines de personnes sont tuées lors du "vendredi sanglant".
Des membres de l'armée syrienne libre à Alep en Syrie en août 2013 vont bientôt être concurrencés par des groupes islamistes. Crédits : Molhem Barakat/Reuters
Deux groupes islamistes vont rapidement émerger dans le conflit syrien. Il s'agit du Front Al-Nosra lié à Al-Qaida et qui était prêt à collaborer avec l'opposition syrienne et l'Etat islamique, un groupe né d'une scission avec Al-Qaida. Ces deux mouvances vont concurrencer l'Armée syrienne libre qui va servir de réservoir de recrutement pour les groupes djihadistes.
Des membres de l'ONU ont accompagné une équipe de l'organisation internationale pour la lutte contre les armes chimiques lors de leur visite à Damas le 8 octobre 2013. Crédits : Khaled Al Hariri/Reuters
La Syrie est accusée d'avoir utilisé du gaz sarin le 21 août contre les forces rebelles dans la banlieue de Damas. Les attaques chimiques provoquent la mort de plusieurs centaines de civils. Pendant plusieurs mois, le gouvernement syrien va démentir être responsable de ces morts tandis que les preuves vont s'accumuler contre le régime.
Abou Bakr al-Baghdadi le 5 juillet 2014 dans une mosquée de Mossoul quelques jours après la proclamation du califat. Crédits : Reuters TV
Les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) engagés dans les combats en Irak et en Syrie annoncent le rétablissement du califat. Un porte-parole de l'EIIL a déclaré que le califat était "le rêve de tout musulman" et "le souhait de tout djihadiste". Cette annonce "est le développement le plus important dans le djihad international depuis le 11 septembre" a affirmé au Monde Charles Lister, chercheur associé à Brookings Doha. Abou Bakr al-Baghdadi prend la tête du califat. La campagne de propagande et de recrutement sur les réseaux sociaux fait venir des jeunes du monde entier venus renforcer les rangs du mouvement.
Un avion Soukhoï frappant une position ennemie en Syrie en octobre 2015. Crédits : ministère de la Défense russe/Wikimedia Commons/CC
La Russie a annoncé officiellement sa campagne militaire en Syrie en effectuant ses premiers bombardements. Selon les autorités russes, les bombes auraient été larguées sur "des équipements militaires" et "des stocks d'armes et de munitions" de l'Etat islamique. Mais rapidement, les cibles annoncées par le Kremlin ont été remises en cause par les Etats-Unis et la France. Par ailleurs, l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a également critiqué le bombardement aérien de convois humanitaires composés des Nations-unies et du Croissant-Rouge arabe syrien.
"C'est l'organisation d'Abou Bakr al-Baghdadi (ndlr : le chef du groupe Etat islamique) qui apparaît comme le principal vainqueur de la bataille d'Alep. On ne rappellera jamais assez que Daech avait été expulsé de la deuxième ville de Syrie, en janvier 2014, par ces mêmes forces révolutionnaires contre lesquelles la dictature syrienne s'est acharnée. Je le répète au risque de lasser : c'est contre une cité libérée de Daech depuis près de trois ans que le régime Assad, la Russie et l'Iran ont mené la campagne la plus meurtrière du conflit syrien."Ces derniers épisodes marquent un tournant dans cette crise qui dure depuis des années.
Mars 2011 : l'heure du printemps syrien
Des manifestants d'origine kurde protestent contre le président Bashar al-Assad dans la ville de Qamishli, le 15 avril 2011. Crédits : Ho New/Reuters
A la suite des printemps arabes survenus notamment en Tunisie en Libye et en Egypte, des manifestations et révoltes éclatent à Damas. Des adolescents accusés d'écrire des slogans contre le régime dans la ville de Deraa sont arrêtés et torturés. Ces pratiques ont provoqué des vagues d'indignation dans tout le pays. C'est le moment du "printemps syrien", mais les soulèvements populaires vont rapidement être réprimés par les forces de l'ordre qui tirent à balle réelle. Assad propose alors une série de mesures afin d'apaiser les manifestants comme la création de partis politiques et une possible fin de l'état d'urgence en place depuis 48 ans. Un mois plus tard les manifestations se multiplient et la répression grandit. Des centaines de personnes sont tuées lors du "vendredi sanglant".
Février 2012 à mai 2013 : des groupes djihadistes préparent le terrain pour Daech
Des membres de l'armée syrienne libre à Alep en Syrie en août 2013 vont bientôt être concurrencés par des groupes islamistes. Crédits : Molhem Barakat/Reuters
Deux groupes islamistes vont rapidement émerger dans le conflit syrien. Il s'agit du Front Al-Nosra lié à Al-Qaida et qui était prêt à collaborer avec l'opposition syrienne et l'Etat islamique, un groupe né d'une scission avec Al-Qaida. Ces deux mouvances vont concurrencer l'Armée syrienne libre qui va servir de réservoir de recrutement pour les groupes djihadistes.
Août 2013 : des armes chimiques contre les civils
Des membres de l'ONU ont accompagné une équipe de l'organisation internationale pour la lutte contre les armes chimiques lors de leur visite à Damas le 8 octobre 2013. Crédits : Khaled Al Hariri/Reuters
La Syrie est accusée d'avoir utilisé du gaz sarin le 21 août contre les forces rebelles dans la banlieue de Damas. Les attaques chimiques provoquent la mort de plusieurs centaines de civils. Pendant plusieurs mois, le gouvernement syrien va démentir être responsable de ces morts tandis que les preuves vont s'accumuler contre le régime.
Juin 2014 : proclamation du califat
Abou Bakr al-Baghdadi le 5 juillet 2014 dans une mosquée de Mossoul quelques jours après la proclamation du califat. Crédits : Reuters TV
Les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) engagés dans les combats en Irak et en Syrie annoncent le rétablissement du califat. Un porte-parole de l'EIIL a déclaré que le califat était "le rêve de tout musulman" et "le souhait de tout djihadiste". Cette annonce "est le développement le plus important dans le djihad international depuis le 11 septembre" a affirmé au Monde Charles Lister, chercheur associé à Brookings Doha. Abou Bakr al-Baghdadi prend la tête du califat. La campagne de propagande et de recrutement sur les réseaux sociaux fait venir des jeunes du monde entier venus renforcer les rangs du mouvement.
Septembre 2015 : l'entrée en guerre de la Russie
Un avion Soukhoï frappant une position ennemie en Syrie en octobre 2015. Crédits : ministère de la Défense russe/Wikimedia Commons/CC
La Russie a annoncé officiellement sa campagne militaire en Syrie en effectuant ses premiers bombardements. Selon les autorités russes, les bombes auraient été larguées sur "des équipements militaires" et "des stocks d'armes et de munitions" de l'Etat islamique. Mais rapidement, les cibles annoncées par le Kremlin ont été remises en cause par les Etats-Unis et la France. Par ailleurs, l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a également critiqué le bombardement aérien de convois humanitaires composés des Nations-unies et du Croissant-Rouge arabe syrien.
dimanche 4 décembre 2016
Taïwan entre Pékin et Washington
Diplomatie. Taïwan refuse d’être un pion entre les États-Unis et Pékin
Publié le
Le
président élu Donald Trump a rompu avec un statu quo de près de 40 ans
en prenant la présidente taïwanaise au téléphone. Pékin proteste,
Washington tempère et Taïwan s’inquiète.
Le vendredi 2 décembre, Donald Trump a répondu à un appel téléphonique de la présidente de Taïwan Tsai Ing-wen vendredi soir au téléphone. Celle-ci l’appelait pour le féliciter de son élection.
Un coup de fil qui n’a rien de banal, car aucune relation diplomatique n’a officiellement plus cours entre Taipei et Washington depuis que les États-Unis ont décidé en 1978 de reconnaître Pékin.
Et il n’a pas fallu longtemps pour que la Chine réagisse, de façon démonstrative, à cette conversation. Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, s’adressant à des journalistes en marge d’une conférence sur la diplomatie chinoise, a reporté la faute sur Taïwan.
“Il ne s’agit que d’une petite gesticulation de la part de Taïwan, cela ne peut absolument pas modifier la situation affirmée de la Chine au sein de la communauté internationale. Nous considérons que cela ne peut pas non plus changer la politique américaine de la Chine qui a été maintenue depuis des années. Le principe d’une seule Chine’ est la base de relations sino-américaines saines, et nous n’espérons pas voir ces bases le moins du monde mises en cause et encore moins endommagées”, a-t-il déclaré, selon le portail d’information Sina.com.
Auparavant, le porte-parole du ministère chinois avait indiqué que celui-ci avait protesté solennellement auprès de Washington. Pékin a également diffusé les déclarations de la Maison-Blanche affirmant que la politique américaine vis-à-vis de la Chine n’avait pas changé.
Dans l’un des rares éditoriaux chinois publié samedi 3 décembre sur le sujet, le quotidien officiel Huanqiu Shibao, tout en protestant vigoureusement, minimise la portée de l’événement, estimant que “les États-Unis ne sont déjà plus un élément décisif dans la détermination de la situation dans les eaux taïwanaises”.
“Nous comprenons que le gouvernement [de Taïwan] espère établir au plus vite des relations de proximité avec le nouveau gouvernement américain ; mais pourquoi Trump a-t-il délibérément ignoré la politique consistant depuis 1978 à considérer qu’il n’y a qu’une seule Chine’, et parlé avec la présidente Tsai ?” écrit Yen Chenshen, chercheur en relations internationales de l’université Chengchi de Taïwan, sur le site du quotidien taïwanais Chungkuo Shihpao.
“Nous ne pouvons le croire”, tranche l’auteur. Pour lui, Trump, fort de sa victoire au style populiste, a estimé que son élection lui donne le droit de bousculer jusqu’aux consensus diplomatiques traditionnels des États-Unis. Trump croit peut-être que l’imprévisibilité peut être un atout pour l’Amérique. “Mais ce style n’est bon que pour un pays faible comme la Corée du Nord”.
Et de conclure : “Ce que nous craignons le plus, c’est d’être pris comme un pion dans la négociation commerciale de Trump avec la Chine”, comme un argument pour réduire le déficit de la balance commerciale.
Un coup de fil qui n’a rien de banal, car aucune relation diplomatique n’a officiellement plus cours entre Taipei et Washington depuis que les États-Unis ont décidé en 1978 de reconnaître Pékin.
Et il n’a pas fallu longtemps pour que la Chine réagisse, de façon démonstrative, à cette conversation. Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, s’adressant à des journalistes en marge d’une conférence sur la diplomatie chinoise, a reporté la faute sur Taïwan.
“Il ne s’agit que d’une petite gesticulation de la part de Taïwan, cela ne peut absolument pas modifier la situation affirmée de la Chine au sein de la communauté internationale. Nous considérons que cela ne peut pas non plus changer la politique américaine de la Chine qui a été maintenue depuis des années. Le principe d’une seule Chine’ est la base de relations sino-américaines saines, et nous n’espérons pas voir ces bases le moins du monde mises en cause et encore moins endommagées”, a-t-il déclaré, selon le portail d’information Sina.com.
Auparavant, le porte-parole du ministère chinois avait indiqué que celui-ci avait protesté solennellement auprès de Washington. Pékin a également diffusé les déclarations de la Maison-Blanche affirmant que la politique américaine vis-à-vis de la Chine n’avait pas changé.
Dans l’un des rares éditoriaux chinois publié samedi 3 décembre sur le sujet, le quotidien officiel Huanqiu Shibao, tout en protestant vigoureusement, minimise la portée de l’événement, estimant que “les États-Unis ne sont déjà plus un élément décisif dans la détermination de la situation dans les eaux taïwanaises”.
Véritable ignorance ?
À Taïwan, l’événement est pris avec circonspection, voire avec inquiétude. Car tout changement dans la politique américaine pourrait mettre un péril le statu quo qui voit l’île s’administrer de facto sans intervention de Pékin. La Chine, de son côté, affirme ne considérer ce territoire que comme l’une de ses provinces.“Nous comprenons que le gouvernement [de Taïwan] espère établir au plus vite des relations de proximité avec le nouveau gouvernement américain ; mais pourquoi Trump a-t-il délibérément ignoré la politique consistant depuis 1978 à considérer qu’il n’y a qu’une seule Chine’, et parlé avec la présidente Tsai ?” écrit Yen Chenshen, chercheur en relations internationales de l’université Chengchi de Taïwan, sur le site du quotidien taïwanais Chungkuo Shihpao.
Ou feinte pour mieux négocier ?
Le chercheur repousse l’idée que Donald Trump ait agi par ignorance. “Trump a pu estimer qu’une conversation téléphonique avec Tsai se passerait comme une conversation d’affaires (Taïwan achetant pour des dizaines millions de dollars d’armement aux États-Unis). Mais il a manqué de sens diplomatique. Washington a besoin de parler avec Pékin dans de nombreux dossiers internationaux. Trump a-t-il rompu un équilibre diplomatique fondamental par simple méconnaissance de la complexité des relations internationales ?”“Nous ne pouvons le croire”, tranche l’auteur. Pour lui, Trump, fort de sa victoire au style populiste, a estimé que son élection lui donne le droit de bousculer jusqu’aux consensus diplomatiques traditionnels des États-Unis. Trump croit peut-être que l’imprévisibilité peut être un atout pour l’Amérique. “Mais ce style n’est bon que pour un pays faible comme la Corée du Nord”.
Et de conclure : “Ce que nous craignons le plus, c’est d’être pris comme un pion dans la négociation commerciale de Trump avec la Chine”, comme un argument pour réduire le déficit de la balance commerciale.
viens de sortir : dictionnaire et manuel de 1ère année
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