Sujet 1 : Etat,
développement et ingérence en Afrique.
ANALYSE DU
SUJET :
Sujet de mise en relation de 3 termes : le sujet porte
sur les liens, relations de causalité, d’effets entre l’Etat, le développement
et l’ingérence sur l’ens du continent africain ; le sujet permet d’aborder tous les sujets :
éco, soc, pol, géopol, hist, cult… Mais le volet hist est ici imp (en
raison de l’ancienneté de l’ingérence en Afr) ainsi que les volets éco (dev) et
géopol (ingérence) : on peut en effet considérer la colonisation comme une
forme d’ingérence. On peut la définir comme l’intervention d’un Etat (ou d’un
autre acteur spatial comme firme ou ONG) ds les affaires internes d’un autre
Etat ; on peut différencier l’ingérence afr (= intervention d’un Etat afr
ds un autre Etat. Parfois cela débouche sur un conflit (on parle de
« première guerre mondiale afr » pour les conflits d’Afr centrale) et
ingérence extra afr (=intervention d’une puissance eur, occ ou maintenant
asiatique). Le lien avec l’Etat est donc au cœur de l’ingérence et au cœur du
développement. Celui-ci peut se définir comme la capacité d’un Etat à donner à
sa pop un accès aux besoins vitaux (se nourrir, boire) et intellectuels (école)
et à les améliorer. On peut aussi distinguer 2 formes d’ingérence : pol et
mili, puis éco ; mais les 2 st svt liées. Ainsi développement et ingérence
sont tous les deux reliés à l’Etat qui est le centre de ce sujet.
Erreurs à éviter absolument :
faire un plan qui sépare les 3 mots ou insister sur un des 3 mots clés ;
ne pas différencier les Afriques entre une Afr du Nord aux Etats parfois
plurimillénaires comme l’Egypte et des Etats jeunes comme en Afr subsaharienne
(moins de 50 ans avec indép du Ghana en 1957) ; avoir une vision trop
simpliste : ingérence occ= mal (et oublié les dissensions internes à
l’Afr) ; ne pas oublier la multiplicité des acteurs spatiaux (Etat ONG
firme) et des échelles.
INTRODUCTION :
-problématique : Pourquoi l’Etat africain a-t-il autant de
mal à se mettre en place et à être légitime ? Est-ce l’échec relatif de sa
capacité à améliorer la situation de sa population qui est l’effet ou la cause ?
De même, l’ingérence est-elle l’effet ou la cause de ce mal
développement ? Autrement dit,
comment l’Etat afr peut-il se sortir de la spirale mal développement et
ingérence ?
PLAN :
I/ L’Etat africain est jeune et manque de légitimité
A- L’héritage colonial : pb de frontières, Etat-nation
svt sans majorité, multiculturalisme afr
B- L’échec des modèles de développement : causes
poli int (corruption…) et éco (termes de l’échange)
C- Qques exceptions : des Etats anciens (Egypte,
Maroc) ou col eur forte (Afr du Sud)
II/ Les années 1990-2000 : inégalités,
mal-développement et ingérence
A- L’ère des PAS implique victimisation,
désorganisations des Etats et pbs sociaux
B-
Accélération de l’ingérence : ext = ONG, ONU, Françafrique… et int =
entre pays afr
C- La décennie perdue à la fois en terme de dév que
d’instabilités pol et mili
III/ Les voies de l’Afr pour progresser :
concilier Etat de droit et développement pour éviter l’ingérence
A- Les atouts soc et éco de l’Afr : (jeunesse,
atouts éco et terr) et solutions (société civile, démocratie) ; contexte
favorable : nouvel intérêt stratégique pour les puissances
B- Les signes : croissance éco, fin de plusieurs
g civiles (CI), démocratisation, intégration régionale
C – Sud et émergents : Chine, vu comme modèle à
suivre ? Quel rôle pour l’Afr du Sud et les autres puiss régionales
CONCLUSION : l’Afrique est jusqu’à présent dans un cercle
vicieux où l’ingérence ext ets liée à l’échec des politiques de développement
d’Etats souvent peu légitimes. L’ex asiatique montre bien que le
développement doit passer par un Etat fort, non contesté et donc efficace. Si
la démocratisation est souhaitable, elle doit préalablement s’appuyer sur un
niveau de vie décent, bref le développement. A quoi sert de voter si on ne
mange à sa faim. Toutes les ingérences (économiques, mais aussi morales et
politiques) ne sont efficaces sans développement. Même si les Chinois ne sont
pas des altruistes et critiquables, leur financement et la vente de biens peu
chers constituent une chance pour les Etats africains. Beaucoup de dirigeants
africains l’ont compris. Ainsi dans la spirale Etat failli-mal développement et
ingérence, au moins les deux premiers maillons semblent en voie de
consolidation ; le dernier, l’ingérence, peut se terminer par une prise de
conscience de la part des Africains, des jeunes en particulier, qui à la fois
envient et utilisent des produits étrangers, mais aussi défendent leur pays.
Plus que jamais la maxime de Robespierre est exacte « personne n’aime les
missionnaires armés » !
CROQUIS :
Quels points mettre en valeur ?
1. opposition de deux types d’Etats
-les Etats faillis avec
une couleur homogène (noir ou foncée) avec une cohérence géo = « arc de
crise » et terrorisme
-les Etats en voie de
développement : avec une couleur chaude = « lions
africains » et puiss régionales comme l’Afr du Sud et le Nigéria
-des ex de pbs de frontières
int : ligne de fracture entre Afr noire chrétienne et aire arabo-musulmane
1. une ingérence variée
-interne à l’Afrique :
génocides et « Première Guerre mondiale africaine »
-externe : Puissances
occ, ONG, organisations internationales et puissances émergentes avec des
flèches qui montrent bien l’origine de l’ingérence qui reste surtout eur