mardi 13 novembre 2012

Toyota et la Chine




Automobile
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La Chine n'aura pas raison de Toyota en 2012



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Romain Renier | 05/11/2012, 07:57 - 309 mots
Malgré des mauvais chiffres en Chine suite au conflit sino-japonais en mer de Chine et qui lui fera rater la barre des 10 millions de véhicules produits cette année, Toyota vient de relever ses prévisions 2012. Ce grâce à un très bon premier semestre.

Le constructeur d'automobiles japonais Toyota a légèrement relevé lundi sa prévision de bénéfice net 2012-2013, à 780 milliards de yens (7,8 milliards d'euros).
Un bon premier semestre
Les résultats du premier semestre ont notamment participé à donner du baume au coeur au nippon. Entre avril et septembre, période qui correspond au premier semestre de son exercice, le numéro un japonais a multiplié par près de sept son bénéfice net, à 548,3 milliards de yens (5,5 milliards d'euros), grâce à un fort rebond de ses ventes entravées l'an passé par les conséquences du séisme du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.
La Chine, seule épine dans le pied
Seule épine dans le pied pour Toyota, la Chine, qui devrait lui faire rater la barre des 10 millions de véhicules produits cette année. Ce à cause de ventes en deçà des prévisions, suite la surenchère nationaliste qui fait rage entre les deux pays.
Des usines à l'arrêt
Toyota a dû stopper sa production la semaine dernière, pour au moins une semaine, sur son site de Tianjin, une gigantesque usine qui emploie près de 13.000 personnes et assure la majorité de la production du groupe dans le pays, soit 500.000 véhicules l'an passé. Toyota avait baissé le rythme de production de ses usines chinoises ces dernières semaines, comme ses concurrents Nissan et Honda. L'usine française de Valenciennes a dû débrayer elle aussi.
200 millions de véhicules produits
Malgré ces quelques points noirs dans le parcours du géant, Toyota, qui fêtait samedi ses 75 ans d'existence, avait annoncé avoir produit plus de 200 millions de véhicules depuis sa création en 1937. La firme de Toyoda City a par ailleurs regagné cette année sa place de premier constructeur mondial, qu'elle avait perdu en 2011 suite au séisme qui a secoué l'archipel à la faveur de General Motors et de Volkswagen

Source : La Tribune.fr, le 13 nov 2012